Souscrire à un contrat de prévoyance : est-ce obligatoire ?

contrat de prévoyance

Souscrire à un contrat de prévoyance : est-ce obligatoire ?

 

En France, aucune loi n’impose la souscription d’un contrat de prévoyance à titre individuel. Pour les salariés, en fonction des situations (profil, entreprises, etc.), la souscription à un contrat de prévoyance peut toutefois ne plus être facultative.

 

Qu’est-ce qu’un contrat de prévoyance ?

Le contrat de prévoyance est généralement défini comme un contrat permettant de couvrir les risques de travail, d’invalidité et de décès (les risques couverts peuvent être différents en fonction des contrats). Il s’agit, concrètement, de proposer des garanties aux souscripteurs du contrat quant au devenir de leur situation financière en cas d’accident, maladie ou décès. Avec un contrat de prévoyance décès par exemple, la compagnie d’assurances auprès de laquelle vous avez souscrit un contrat verse des indemnités (capital ou rente) à vos proches à votre décès pour compenser la perte de vos revenus professionnels.

 

Prévoyance collective vs prévoyance individuelle

Il existe en matière de prévoyance deux grandes catégories de contrats : les contrats de prévoyance collective et les contrats de prévoyance individuelle. Comme leur appellation le laisse facilement deviner, ces contrats sont souscrits :

– de manière collective pour les prévoyances collectives : c’est le cas d’une entreprise qui souscrit une assurance prévoyance complémentaire pour ses salariés ;

– de manière individuelle pour les prévoyances individuelles : chaque individu est libre de souscrire une prévoyance individuelle pour anticiper les conséquences financières d’un accident, d’une maladie ou de son décès.

 

Le contrat de prévoyance est-il obligatoire ?

Sur le plan individuel, aucune loi ne vous impose la souscription à un contrat de prévoyance. La situation est différente dans le cadre des entreprises. En théorie, la souscription à un contrat de prévoyance collective demeure une démarche facultative (alors que la mise en place d’un contrat de complémentaire santé ou de mutuelle est devenue obligatoire pour les entreprises). Dans certaines situations toutefois, cette souscription à une prévoyance collective devient obligatoire. C’est le cas lorsque :

  • la convention collective (ou un accord de branche) prévoit cette obligation ;
  • un accord existant est dénoncé ;
  • l’entreprise compte parmi ses salariés des cadres (l’entreprise est tenue d’assumer la prise en charge de la prévoyance décès pour ses cadres).

À noter que chaque salarié exerçant son activité dans une entreprise appliquant une prévoyance entreprise obligatoire est tenu d’adhérer au régime de protection sociale. Seules deux situations peuvent être retenues pour justifier le refus d’adhésion à la prévoyance collective :

  • le refus, au moment de la mise en place du contrat prévoyance, de la part des salariés déjà présents dans l’entreprise en cas de décision unilatérale de l’employeur ;
  • l’appartenance à une catégorie de salariés spécifique, conjointe à la justification d’une couverture souscrite par ailleurs.

 

Quels avantages au contrat de prévoyance collective ?

Il existe deux principaux avantages à souscrire à la prévoyance collective obligatoire :

– le montant de la cotisation pour le salarié : grâce à une couverture prévoyance unique et mutualisée au sein de l’entreprise, le salarié profite d’une cotisation d’un montant inférieur à celui d’une cotisation pour un contrat souscrit de manière individuelle ;

– un avantage fiscal : la prévoyance professionnelle obligatoire ouvre droit à une déduction fiscale.

Comme pour le choix d’une mutuelle ou d’une complémentaire santé, il est vivement recommandé de comparer en amont les garanties proposées par le contrat de prévoyance de votre entreprise avant d’adhérer au contrat collectif ou de poursuivre votre protection avec un contrat individuel.

N’hésitez pas à consulter la fiche solution Prévoyance décès pour plus d’informations sur notre offre.

Hospitalisation d’office : quelles procédures et quelle prise en charge ?

hospitalisation d office

Hospitalisation d’office : quelles procédures et quelle prise en charge ?

 

Hospitalisation d’office : ces termes demeurent vagues pour la plupart des personnes. Ils recouvrent pourtant une réalité strictement encadrée par la loi, qui établit ses procédures et sa prise en charge.

 

Hospitalisation d’office : de quoi s’agit-il ?

L’hospitalisation d’office est parfois aussi appelée hospitalisation sans consentement, placement d’office ou internement d’office ou forcé. Il s’agit d’interner en établissement psychiatrique ou d’hospitaliser une personne sans qu’elle ait donné son accord. L’hospitalisation d’office ne peut donc s’appliquer qu’aux personnes présentant des troubles mentaux susceptibles de les pousser à commettre des actes préjudiciables à autrui et/ou à l’ordre public.

 

Hospitalisation d’office : sous quelles conditions ?

L’hospitalisation d’office répond à une procédure claire, afin de protéger les droits du patient. Les seules personnes qui peuvent demander une hospitalisation d’office en psychiatrie sont :

  • les agents de l’autorité (les forces de l’ordre, un maire) ;
  • un membre de la famille de la personne hospitalisée d’office, ou un membre de son entourage (on parle de « tiers » et de toute « personne susceptible d’agir dans l’intérêt du patient ») ;
  • un médecin ;
  • la personne ayant une tutelle ou une curatelle sur la personne hospitalisée sans consentement.

L’internement d’office ne peut être pris en compte que si deux conditions sont respectées :

  • L’état de la personne exige une prise en charge immédiate.
  • La personne n’est pas en mesure de prendre elle-même la décision car elle souffre d’un trouble du discernement.

La procédure d’hospitalisation sans consentement dépend de la nécessité d’agir rapidement :

  • L’hospitalisation d’office dite « normale » est décidée par le préfet du lieu de résidence du malade, sur présentation de deux certificats médicaux rédigés par un psychiatre ou un médecin et expliquant le risque que présente la personne.
  • L’hospitalisation d’office dite « d’urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l’ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique. Le préfet doit être averti dans les 24 heures de cet internement d’office.

 

Hospitalisation d’office : quelle prise en charge ?

Que l’hospitalisation d’office ait été demandée par un tiers ou un détenteur de l’autorité, la prise en charge de l’hospitalisation est la même que pour tous les assurés :

  • Remboursement de l’hospitalisation à hauteur de 80 % des tarifs conventionnés par l’Assurance Maladie.
  • Forfait hospitalier à la charge de la personne hospitalisée, qui est en totalité ou en partie pris en charge par votre complémentaire santé si vous avez souscrit un contrat couvrant ce genre de risques.
  • Dépassements d’honoraires et supplément pour confort à la charge de la personne hospitalisée, sauf si le contrat souscrit auprès de sa mutuelle rembourse tout ou partie de ces coûts.

 

Hospitalisation d’office : et après ?

Bien qu’il s’agisse d’une hospitalisation demandée et validée par le préfet, la personne internée sans son consentement a des droits :

  • Au bout de 24 heures et de 72 heures d’hospitalisation d’office, la personne internée doit être vue par un médecin qui établira un certificat médical indiquant s’il y a lieu de maintenir l’hospitalisation.
  • Le directeur de l’établissement où la personne est hospitalisée peut autoriser des sorties de 12 heures au maximum, sous surveillance d’un membre du personnel de l’établissement ou de la famille du patient.
  • Des sorties sans surveillance d’une durée maximale de 48 heures peuvent être autorisées par le directeur de l’établissement où est hospitalisé le patient.
  • L’hospitalisation ne peut se prolonger au bout de 12 jours qu’après audition de la personne internée par le juge des libertés et de la détention (JLD).
  • La fin de l’hospitalisation sans consentement s’achève sur décision du psychiatre de l’établissement ou du JLD.

 

N’hésitez pas à consulter la fiche solution Garantie hospitalisation pour plus d’informations sur notre offre.

Canicule : conseils et prévention

CANICULE

La chaleur s’invite de plus en plus tôt chaque année. Il est donc important de savoir y faire face et de se protéger correctement contre les risques possibles.

Quels risques encourus par un temps de canicule et comment les reconnaître ?

  • L’hyperthermie : lors d’une exposition prolongée au soleil, la température corporelle dépasse les 40°, des troubles de la conscience apparaissent et la tension artérielle chute.  La personne doit être installée au frais, boire et être aspergée d’eau fraîche. Le paracétamol et l’aspirine sont à éviter, et les secours doivent être appelés immédiatement. Les personnes âgées sont les plus touchées.
  • La déshydratation : quand l’organisme manque d’eau, la soif apparaît avec une sécheresse des lèvres, un affaiblissement et une fatigue anormale. Les maux de tête, une respiration rapide, les vertiges et nausées sont également des signes. Il faut que la personne s’hydrate au plus vite.
  • L’hydrocution : elle correspond à un refroidissement brutal de l’organisme suite à une entrée trop rapide dans l’eau lorsque la différence de température entre le corps et l’eau est trop grande. Afin de l’éviter, il faut entrer progressivement dans l’eau, surtout lorsque celle-ci est froide.
  • L’insolation : due à une exposition directe au soleil, les signes sont des forts maux de tête, de la fièvre et un état de somnolence.
  • Les crampes musculaires : les sportifs et personnes travaillant en extérieur y sont enclins. Il faut dans ce cas se reposer dans un lieu frais et boire fréquemment.
  • La dermite : due à une transpiration excessive, elle entraîne des démangeaisons et touche surtout les enfants.

Des réflexes pour bien dormir

Afin de mieux tenir la chaleur, il faut penser à bien préparer son environnement et son corps avant de dormir.

Pour ce faire, voici quelques conseils :

  • Évitez toute activité physique le soir, prenez une douche fraîche et séchez-vous le moins possible
  • Gardez un verre d’eau froide et un brumisateur à proximité de votre lit pour vous rafraîchir dans la nuit si besoin
  • Fermez volets et rideaux le jour, et ouvrez-les la nuit pour créer des courants d’air
  • Dormez avec des textiles légers et naturels (lin, coton) pour laisser votre peau respirer
  • Dînez léger, en favorisant les protéines maigres (viandes, poissons) et les aliments riches en eau et minéraux (légumes) plutôt que les aliments riches en sucre et en matières grasses

Sources : www.santemagazine.fr, www.letelegramme.fr/

Comment prendre soin de son cerveau

Pour rester en bonne santé, il est essentiel de prendre soin de son cerveau afin de ralentir son vieillissement.

Selon une étude britannique publiée dans le Molecular Magazine, l’âge du cerveau serait révélateur de notre état de santé : plus l’écart entre l’âge du cerveau et l’âge réel est élevé, plus il existerait de risques de mauvaise santé mentale et physique.

Afin de calculer celui-ci, une méthode capable d’analyser le volume de tissu cérébral via un simple IRM pourra bientôt voir le jour. Ainsi, dans le futur il sera possible de connaître l’âge de son cerveau et de changer ses habitudes si nécessaire pour éviter certaines maladies.

Mais en attendant que cette solution voie le jour, que pouvons-nous faire pour prévenir le vieillissement de notre cerveau ? Voici quelques conseils.

  • Surveillez votre alimentation

    Afin de combler les besoins nutritifs de votre cerveau n’oubliez pas de consommer les nutriments suivants :
    – des oméga-3 deux fois par semaine, présents dans le poisson et l’huile de colza
    – du glucose, présent dans le pain et les pâtes
    – du fer, se trouvant principalement dans le boudin noir mais aussi dans les viandes et poissons

Il est aussi judicieux de consommer cinq fruits et légumes par jour, et d’éviter l’alcool qui à long terme et en grande quantité est néfaste pour les neurones.

  • Dépensez-vous

    Il ne s’agit pas de quantité mais de régularité ! 30 minutes de marche par jour suffisent à produire une activité musculaire et une circulation sanguine bénéfiques qui vont faciliter l’irrigation du cerveau et la nutrition des neurones.

  • Variez vos activités

    Occupez votre esprit de manière variée et régulière : activités manuelles, intellectuelles ou sociales, tout est bon pour le cerveau. Il est également toujours positif d’entreprendre une nouvelle activité, quel que soit votre âge !

  • N’oubliez pas votre médecin

    Faites des visites de routine pour garder un œil sur votre tension, bilan sanguin et hygiène de vie. Cela permettra à votre médecin de dépister d’éventuelles maladies à temps et de les traiter avant qu’elles n’aient des conséquences nocives.

  • Restez zen

Évitez de vous mettre la pression et essayez de vous détendre : le stress est producteur de corticoïdes, ce qui peut entraîner la destruction des neurones.

Sources : www.passeportsante.net,  www.e-sante.fr

Quelles démarches administratives après un décès ?

démarches administratives après décès

Au chagrin de la mort d’un proche s’ajoute la lourde tâche, pour la famille, des démarches obligatoires à effectuer après le décès. Pour vous y retrouver plus facilement, Filiassur a établi la liste des démarches administratives après un décès. Ainsi, vous n’oublierez rien, et vous ne vous mettrez pas en faute vis-à-vis de la loi.

 

Démarches à la suite d’un décès à effectuer dans les 24 heures

  • La première démarche après un décès est de le faire constater par un médecin. Vous pouvez pour cela contacter votre médecin traitant, ou appeler le 15 qui vous orientera vers le médecin de garde. Vous n’aurez pas à effectuer cette démarche en cas de décès à l’hôpital ou dans un EHPAD, car c’est le personnel de l’établissement médical qui s’en chargera et vous préviendra. Si la personne est décédée de mort violente, vous devez prévenir les forces de l’ordre (gendarmerie ou commissariat de police).
  • La deuxième démarche après le décès d’un conjoint ou d’un proche est de déclarer la mort auprès de la mairie où le décès est survenu. Cette déclaration peut être effectuée par l’établissement médical ou hospitalier, ou les pompes funèbres. La mairie vous fournira un acte de décès, nécessaire à de nombreuses démarches administratives après le décès d’un parent.
  • Avant de prendre vos dispositions pour les obsèques, vérifiez si le proche n’a pas laissé de dernières volontés, notamment en ce qui concerne le don d’organes ou de son corps à la science, ou sur la modalité de ses obsèques (certaines personnes souhaitent être inhumées, d’autres veulent une crémation). Ces volontés peuvent être résumées dans une convention obsèques qui permet de préparer son décès.

Quelles démarches administratives après un décès à faire dans le mois ?

Dans le mois qui suit, voici le guide des démarches à effectuer après le décès, pour être en conformité avec l’administration et la loi :

  • Une fois que la mairie du lieu du décès vous a fourni un acte de décès, faites mettre à jour le livret de famille du défunt, qui pourra vous être demandé pour d’autres formalités.
  • la preuve de votre hérédité : pour une succession supérieure à 5 000 €, vous devrez demander un acte de notoriété auprès d’un notaire ; pour un montant inférieur, une attestation signée par tous les héritiers est suffisante.
  • établissez les dettes, les créances, les actes de cautionnement, les éventuelles ventes en viager du défunt.
  • les formalités auprès des organismes sociaux varient selon la situation de la personne. Par exemple, vous n’avez pas de démarches après le décès d’un conjoint retraité : les caisses de retraite sont averties par l’État. Quelle que soit la situation de la personne décédée (retraitée, salariée, demandeuse d’emploi, fonctionnaire), vous devez déclarer le décès auprès des organismes sociaux, et vous pouvez faire des demandes d’allocation et débloquer les capitaux décès.
  • avertissez les banques, assurances, fournisseurs d’énergie et d’eau, entreprises de télécommunication du décès.

 

Dans les 6 mois qui suivent un décès, les démarches obligatoires

Il faut :

  • régler la succession, soit entre héritiers, soit auprès d’un notaire, selon les sommes en jeu ;
  • déclarer la succession aux impôts, et éventuellement s’acquitter des droits de succession ;
  • changer la carte grise si vous héritez d’un véhicule ;
  • déclarer les derniers revenus de la personne décédée aux impôts aux dates prescrites.

 

Sécurisez-vous en permettant à vos proches de recevoir un capital, grâce au produit Prévoyance décès de Filiassur . La cotisation n’évolue pas avec l’âge.

Quelles assurances pour vos vacances d’été ?

ASSURANCE VACANCES ÉTÉ

Ça y est, c’est le grand départ ! Mais afin de pouvoir profiter pleinement de vos vacances, il est judicieux de faire un tour des assurances qui pourraient vous sauver en cas de pépin avant de partir… Voici une liste pour vous aider.


Le logement

Selon votre temps de séjour votre logement peut être assuré ou non : c’est le cas en dessous de 90 jours, mais il reste tout de même prudent de prendre des précautions selon votre assureur (qui vous demandera par exemple de fermer les volets). Pensez aussi à voir si votre assurance comprend une garantie d’assistance, utile en cas de rapatriement.

Le lieu de vacances

Souscrivez à une garantie villégiature si vous occupez une location saisonnière : celle-ci sera autant assurée que votre résidence principale.

L’assurance voyage

Attention à l’assurance voyage qui est obligatoire dans certains pays, tels que l’Algérie, la Russie, le Cuba ou encore la Chine. Pensez donc à vous renseigner auprès de l’ambassade du pays de séjour ou auprès d’une agence de voyages pour savoir si vous devez y souscrire.

La voiture 

Si vous comptez vous déplacer en voiture, pensez bien à :
– vérifier les garanties du contrat d’assurance du véhicule ainsi que ses limitations
– ajouter un deuxième conducteur au contrat ou adhérer à une assurance « prêt de volant » si vous souhaitez faire de la conduite alternée
–  vérifier que votre contrat couvre bien les destinations de votre parcours (la carte verte liste les pays couverts, un pays rayé signifie la nécessité d’une assurance locale spécifique)

Les transports

Prenez le temps de lire l’assurance annulation du transport que vous allez emprunter et comparez avec celle de votre carte bancaire. En effet, certaines cartes haut de gamme incluent déjà des assurances annulation.

Les bagages

Pensez à vous assurer contre la perte, le vol ou l’endommagement des vos effets personnels.

La carte bancaire

Selon le type de carte que vous possédez, vous êtes éventuellement couverts par une garantie d’assurance et/ou d’assistance selon votre contrat bancaire. Il faut donc vérifier celui-ci avant de partir et payer les frais du voyage avec la carte en question pour pouvoir être couvert.


Mais surtout… pensez à assurer votre santé !

La carte vitale

Pensez toujours à prendre votre carte vitale avec vous durant un séjour en France. Si une consultation devient nécessaire, veillez à cocher sur la feuille de soins la case « hors résidence » afin d’être remboursé par l’Assurance Maladie.

Dans l’Union Européenne

Avant un départ dans l’UE, pensez à solliciter la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) à votre Caisse d’Assurance Maladie au minimum 15 jours avant votre départ. Etant nominative, chaque personne doit en posséder une afin de pouvoir faciliter les éventuelles démarches médicales et hospitalières à l’étranger.

En dehors de l’Union Européenne

En cas de problème ce sera à vous d’avancer les frais médicaux. Il faudra donc veiller à garder tous les justificatifs de paiement pour pouvoir être remboursé une fois de retour en France.

Cela dit, dans certains pays les frais hospitaliers sont extrêmement élevés (un simple passage aux urgences de Miami coûte jusqu’à 53 000 euros …), le meilleur reste donc de souscrire à une assurance santé qui pourra prendre en charge les frais et même le rapatriement en cas de besoin, en plus d’une garantie d’assurance médicale.

La mutuelle

Dans l’Union Européenne

Vérifiez si votre mutuelle prend en charge les soins à l’étranger et dans quels pays d’Europe. Si elle couvre des pays de l’UE, le remboursement se fait généralement en fonction de la part de prise en charge de l’Assurance Maladie.

En dehors de l’Union Européenne

Votre mutuelle comprend peut-être la garantie court séjour qui couvre les dépenses à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE.  Cette garantie se trouve aussi parfois dans les contrats automobile ou multirisque habitation.

En cas d’accident, la garantie des accidents de la vie (GAV) peut vous couvrir également.

Profitez-en pour vos renseigner sur nos solutions en matière de santé et de prévoyance :
filiassur.fr/nos-solutions

 

Sources : Mondial Assistance, www.lelynx.fr,  www.easyvoyage.com, www.linternaute.com, www.lesfurets.comwww.argusdelassurance.com