Mieux comprendre la maladie de Parkinson

PARKINSON

La semaine dernière, à l’occasion de la Journée Mondiale dédiée à la maladie de Parkinson, nous faisons le point sur la seconde maladie dégénérative après la maladie d’Alzheimer.

Près de 4 millions de personnes seraient atteintes par cette maladie dans le monde. Il s’agit d’une maladie du cerveau provoquée par la destruction progressive de neurones arrivant le plus souvent entre 45 et 70 ans.

  • Les premiers symptômes de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est liée à une destruction de neurones appelés « dopaminergiques ». Présents dans une région particulière du cerveau, ils produisent un neurotransmetteur, la dopamine qui est indispensable au contrôle des mouvements du corps. Ainsi la diminution de cette substance liée à la disparition progressive des neurones est à l’origine de la maladie.

Il existe plusieurs signes avant coureurs de la maladie : tremblements, problème de sommeil, hypersalivation, somnolence excessive dans la journée, douleurs, constipation hallucinations… Ces symptômes pris de manière isolés ne sont pas fiables en revanche pris ensemble ce sont des signes précurseurs annonçant la maladie.

  • L’évolution de la maladie

Les symptômes et la vitesse d’évolution sont variables en fonction du type d’individu.

Dès que le diagnostic est réalisé, un traitement est proposé afin de venir compenser la disparition de la dopamine et de contrôler les principaux signes de la maladie : tremblement, lenteur et raideur.

Suite au traitement, le patient connait une phase de l’effet dit « on-off » : des périodes de bien être (« on ») alternent avec des périodes de blocage (« off ») ou de mouvements involontaires.

Le troisième stade correspond à la période ou le traitement n’agit plus. Différents troubles se développent : des difficultés pour marcher, des pertes d’équilibre et des chutes voire l’apparition de troubles cognitifs avec une gêne pour parler.

  • Peut-on prévenir la maladie de Parkinson ?

Aujourd’hui on ne connait pas de moyen de prévenir la maladie mais des études semblent indiquer que la consommation modérée de café a un effet protecteur surtout chez les hommes. Mais ces études demandent à être confirmées. Aux vus des complications apportées par la consommation de tabac, il vaut mieux éviter de commencer à fumer pour tenter de se protéger de la maladie de Parkinson.

  • Comment vivre avec la maladie ?

Au-delà du traitement et des médicaments prescrits, certains exercices permettent de mieux vivre avec la maladie et viennent en atténuer les symptômes.

Maintenir une activité physique

Il est fortement recommandé aux patients de pratiquer des activités physiques régulières : yoga, marche active, jardinage, vélo… tout ce qui permet de bouger et de maintenir sa souplesse, la musculature de ses os. Des exercices pour faire travailler ses réflexes sont excellents pour maintenir son dynamisme : trier sa monnaie, étirer ses mains et ses doigts, faire des exercices de relaxation (respiration, chant, sophrologie) apportent un bénéfice.

Prévenir les chutes

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années souffrent de troubles de l’équilibre se manifestant à l’initiation de chaque pas (le « freezing ») et peuvent déséquilibrer le patient. Le corps avance sous la force de l’élan des pas précédents mais les pieds restent collés au sol.

Quelques réflexes à adopter :

  • Servez-vous de vos bras comme balanciers

  • Levez le plus possible vos pieds et posez votre talon en premier

  • Faites davantage de grandes enjambées et se pencher en avant

  • Evitez les efforts violents et gestes brusques

  • S’étirer doucement

Ne pas s’isoler

Rejoindre une association de patients peut s’avérer être un bon moyen pour discuter et partager son expérience avec les personnes atteintes de la maladie et d’exprimer ses sentiments à des personnes extérieures lorsque la charge est trop dure à assumer auprès des proches, familles et amis.

Comme pour toute maladie chronique, choisir le corps médical en adéquation avec sa situation est important afin de s’entourer de professionnels à l’écoute et en qui vous aurez pleinement confiance afin de profiter d’une meilleure qualité de vie et des dernières avancées médicales.

A cette occasion, l’Association et ses comités de bénévoles organisent une quarantaine d’événements dans toute la France jusqu’au mois de juin afin d’informer les malades et leurs proches, de sensibiliser le grand public et de lutter contre les préjugés sur les malades de Parkinson.

Du samedi 16 au 30 avril 2016, l’exposition Vivre avec la maladie de Parkinson se déroule à Vert saint Denis (77 240), pour suivre les événements rendez-vous ici : http://www.franceparkinson.fr/telechargement/484-2016JMcomites.pdf

Site officiel de l’Association : http://www.franceparkinson.fr/

Sources : Article « Tout savoir sur la maladie de Parkinson » – Axa Prévention, la prévention responsable. Article « Malade Parkinson », ooreka.fr

Filiassur vous donne quelques résolutions en 2017 pour mieux prendre soin de votre santé

RESOLUTION 2017

Filiassur vous remet les clés des résolutions qui semblent être des incontournables pour cette année 2017.

RESOLUTION 2017

Mieux prendre soin de sa santé est un objectif partagé par la plupart des Français. Oui mais comment ? il est possible de l’améliorer en apportant des changements dans les habitudes de vie. Voici quelques recommandations qui vous aideront à atteindre un équilibre parfait entre santé physique et santé morale pour atteindre une bonne longévité.

  • Faire le point sur vos forces

Connaitre ses forces, c’est agir sur sa santé mentale. En les dénombrant, vous prendrez conscience de celles à acquérir. Cette démarche personnelle réaliste vous aidera à changer vos habitudes pour atteindre vos objectifs. Temps et persévérance seront nécessaires, mais vous atteindrez une estime de vous-mêmes bénéfique.

  • Faire 1h30 de sport par semaine (c’est seulement 19mn/jour)

Le sport améliore l’humeur, le métabolisme, entretient le cœur et les muscles. Le sport est excellent pour la gestion du stress, la qualité et la quantité de sommeil. Il vous obligera également à une meilleure gestion de votre emploi du temps. Pour quel bénéfice ? L’estime de soi qui se ressentira dans vos relations interpersonnelles.

  • Veiller à son alimentation : manger plus de fruits et légumes

Privilégiez les produits frais, riches en omega 3 comme le saumon, la sardine, le hareng ou la truite à consommer au moins deux fois par semaine. Une alimentation variée diminue les risques de maladie. Les protéines contribuent à notre système immunitaire, les fibres à notre transit, le calcium à nos dents, nos muscles et nos os, la vitamine b12 à notre système nerveux… n’oubliez pas les antioxydants, les vitamines AEC, présents dans les légumes, fruits et graines.

  • Quitter une addiction

Si vous êtes « accro » à quelque chose de néfaste pour la santé comme : la cigarette, l’alcool, le sucre, les fast-foods, les plats industriels, les charcuteries, les réseaux sociaux, la TV… l’année 2017 est peut être l’occasion de remplacer une mauvaise habitude par une bonne.

La résolution classique en ce début d’année est l’arrêt de la cigarette, il s’agit d’un vrai défi pour les personnes dépendantes mais une future vraie victoire ! En prenant conscience que la nicotine ne comble pas le manque mais qu’il s’agit en fait d’un pic de dopamine, vous intégrerez une étape importante et réaliserez que votre dépendance n’est pas synonyme de plaisir. Essayer d’arrêter certains réflexes comme la cigarette à la fin des repas ou à la pause travail et créez de nouveaux rituels : buvez un verre d’eau, croquez dans une pomme, partez faire un footing !

  • Lire plus de livres qu’en 2015

La lecture est un moyen d’obtenir de nouvelles connaissances. Cela permet également d’entretenir le cerveau, de développer ses capacités et sa vision du monde. C’est un peu la gymnastique du cerveau et selon la science la lecture permet de réduire le déclin cognitif, améliorer l’empathie, se relaxer et aider à dormir.

  • Vivre avec les 3E : Energie, Empathie, Enthousiasme

Parce que le bonheur est simple lorsqu’on réduit ses principes mentaux et que l’on vit avec très peu de schémas mentaux.

  • Rester en contact avec ses amis

La recherche suggère que les personnes préservant des liens sociaux forts vivent plus longtemps que ceux qui ne le font pas. En fait, un manque de liens sociaux peut nuire gravement à votre santé. Avoir très peu ou pas de liens sociaux serait équivalent à : fumer 15 cigarettes par jour, être alcoolique, ne faire aucun sport, 2 fois plus dangereux que l’obésité.

Prendre soin de sa santé résulte de gestes simples à décider. Il ne s’agit pas seulement de soi, mais de sa famille, et de ceux qu’on aime.

Crédits photo : Fotolia

Sources : Authentico.fr évoluons ensemble, EstriePlus.com, santemagazine.fr

3350 euros : le coût moyen des obsèques en France

LE COUT DES OBSEQUES

 

Les Français mettent de plus en plus la main au portefeuille pour organiser les obsèques de leurs proches, dénonce l’association UFC-Que Choisir dans une enquête publiée mercredi

Les Français mettent de plus en plus la main au portefeuille pour organiser les obsèques de leurs proches et beaucoup restent mal informés sur le détail des coûts des prestations, dénonce l’association UFC-Que Choisir dans une enquête publiée mercredi.

« Le prix total des obsèques, hors caveau et concession, s’établit à 3350 euros en moyenne contre 3098 en 2011, soit une augmentation de 8,18%, plus du double de l’inflation sur la période », constate l’association de consommateurs, qui a envoyé en mai-juin des enquêteurs anonymes dans 818 magasins funéraires.

Pour François Michaud-Nérard, directeur général des Services funéraires de la Ville de Paris, cette augmentation des tarifs n’est pas une surprise. Il juge même cette hausse supérieure à l’inflation « normale » car « 40 à 50% des charges des entreprises de pompes funèbres sont de la main d’oeuvre » qui augmente plus que l’inflation, précise-t-il.

En outre, « au moment d’un décès, les familles ont souvent du mal à faire réaliser plusieurs devis », explique-t-il. Et quand bien même elles le feraient, « certaines entreprises cherchent à recréer des monopoles, ce qui fausse la concurrence », constate-t-il. Les consommateurs pensent interroger deux entreprises différentes et s’adressent sans le savoir au même groupe.

Jean Ruellan, directeur du marketing d’OFG, le premier groupe funéraire français en chiffre d’affaires, souligne que les Français demandent de plus en plus de services. « Nous sommes devenus des maîtres de cérémonie alors que nous étions des vendeurs de cercueils », indique-t-il, tout en précisant qu’il faut aussi prendre en compte la TVA, à 20%, alors « qu’une directive européenne permettrait d’avoir un taux réduit ou nul ».

« Grand écart tarifaire »

Selon l’UFC-Que Choisir, les tarifs pratiqués peuvent également considérablement varier d’un opérateur à l’autre, de 1347 euros à plus de 6649 euros.

Pour l’association, « ce grand écart tarifaire est dû non seulement à un florilège de prestations non obligatoires mais aussi à des opérations aux prix disproportionnés ». Ainsi la prise en charge des démarches administratives peut varier de 40 à 482 euros, et celle pour les soins de conservation oscille entre 53 et 534 euros.

Par ailleurs, l’UFC constate que la crémation « contrairement à une idée reçue (…) ne constitue pas une solution plus économique que l’inhumation ». Les devis moyens pour l’incinération se montent à 3609 euros, soit 8% plus chers que ceux de l’inhumation.

Pour Philippe Martineau, directeur général du réseau Le Choix funéraire, le coût plus élevé de la crémation s’explique notamment par la volonté des familles « de ne pas se contenter uniquement de la crémation » et d’opter pour certains services comme par exemple le retour des urnes dans la concession.

Autres facteurs : la hausse de la taxe de crémation, fixée par les mairies, ou encore la mise aux normes des chaînes de filtration imposée par la réglementation européenne.

Dans son étude, l’UFC note également que malgré l’entrée en vigueur en 2010 d’un arrêté fixant un modèle de devis obligatoire, beaucoup de consommateurs restent mal informés par les entreprises de pompes funèbres quant au coût des prestations. « Dans 26% des cas, nos enquêteurs sont repartis sans le moindre devis (…) Quant à la teneur des devis récoltés, seuls 20% respectent les modèles de devis obligatoires et 38% s’en rapprochent sans être conformes pour autant », indique l’association.

« Le secteur a encore des progrès a faire en matière de transparence des prix », reconnaît Philippe Martineau, dont le réseau de commerçants milite pour « le droit à la transparence des coûts ».

En 2012, des entreprises se sont lancées dans les obsèques low-cost, accessibles seulement via internet, avec un cercueil standard et des prestations minimales. Le Choix Funéraire a lancé « EcoPlus Funéraire », qui propose des obsèques à 1350 euros, prenant en compte « la baisse du pouvoir d’achat des Français mais aussi les besoins d’une nouvelle génération (…), qui accepte des cercueils en bois tendre », au lieu du chêne.

Les Services funéraires de la Ville de Paris ont également lancé en 2012 un site de commande en ligne « revolution-obseques.fr » qui propose des obsèques à 1500 euros. Il représente actuellement 1% du marché parisien.

Arrêter de fumer et ne pas rechuter : la recommandation 2014 de la HAS (Haute Autorité Sanitaire)

Recommandation pour arrêter de fumer

Le tabac demeure un fléau inégalé de santé publique

Le tabac demeure un fléau inégalé de santé publique qui tue un fumeur régulier sur deux et fait perdre 20 à 25 ans d’espérance de vie. C’est la première cause de mortalité évitable en France. Les professionnels de santé – au premier rang desquels les médecins généralistes – doivent devenir de véritables partenaires anti-tabac des fumeurs qui veulent arrêter. Ils doivent engager une démarche active auprès de leur patient fumeur quel que soit le motif de consultation. La HAS fait le point sur les méthodes de sevrage tabagique efficaces ainsi que sur la cigarette électronique. Considérant que les professionnels de santé sont insuffisamment informés et formés, la HAS propose des outils pratiques pour les aider à suivre et accompagner leurs patients.

Les dernières recommandations sur le sevrage tabagique dataient de 2003. La HAS publie aujourd’hui ses nouvelles recommandations de bonne pratique adaptées à chaque étape traversée par le fumeur : des premières intentions d’arrêt du tabac jusqu’au maintien de l’abstinence.

Le facteur clé de réussite : l’accompagnement par son médecin traitant

97% des fumeurs qui essaient d’arrêter sans aucune aide échouent. L’accompagnement par le médecin traitant doit être au centre de la démarche d’arrêt du fumeur. La HAS recommande aux médecins généralistes de dépister le statut tabagique de chaque patient et surtout de conseiller systématiquement l’arrêt du tabac de manière concrète et précise. Interlocuteur privilégié des patients, le médecin généraliste est le professionnel clé pour concrétiser leur souhait d’arrêter de fumer, accompagner et soutenir les fumeurs et empêcher les rechutes. Ce suivi doit faire l’objet de consultations dédiées permettant de délivrer un soutien psychologique, des conseils personnalisés et un suivi médical, conditions d’une plus grande réussite.

Les traitements efficaces pour arrêter de fumer

L’accompagnement par le médecin traitant peut être complété par des traitements à base de nicotine (patchs, gommes, comprimés à sucer, inhalateurs, sprays buccaux). Ces traitements, dont l’efficacité a été réévaluée dans le cadre de cette recommandation, sont les traitements de première intention et seront prescrits et adaptés après évaluation de la dépendance au tabac du fumeur. Les médicaments varénicline et bupropion ont leur place dans la prise en charge de l’arrêt du tabac et sont à prescrire en seconde intention.

Quelle place pour la cigarette électronique ?

La cigarette électronique n’est pas recommandée à ce jour comme outil d’aide à l’arrêt du tabac, car son efficacité et son innocuité n’ont pas été suffisamment évaluées à ce jour. La HAS considère en revanche que, du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu’une cigarette, son utilisation chez un fumeur qui a commencé à vapoter et qui veut s’arrêter de fumer ne doit pas être découragée. La HAS recommande au fumeur d’en parler avec son médecin traitant qui lui proposera une stratégie personnalisée et adaptée pour arrêter de fumer.

Des outils pour faire de chaque professionnel de santé un acteur du sevrage tabagique

Actuellement peu formés et informés sur les spécificités du sevrage tabagique, la HAS met à disposition des médecins, sages-femmes et de tout professionnel de santé en contact avec des fumeurs, des outils pratiques et opérationnels (questionnaires, algorithmes, échelles d’évaluation, fiches pratiques, etc.). Ces outils doivent leur permettre de devenir des partenaires incontournables de chaque fumeur et de réussir les 4 étapes clé vers le sevrage : dépister la consommation de tabac de leurs patients, évaluer la dépendance et la motivation à l’arrêt, accompagner l’arrêt de manière efficace et proposer le meilleur suivi pour prévenir les rechutes.

Source : 21 janvier 2014 | Communiqué de Presse

Assurance : les emprunteurs ont le choix

ASSURANCE-LES EMPRUNTEURS ONT LE CHOIX

La réforme de l’assurance-emprunteur, qui permet au contractant de changer d’assureur jusqu’à un an après la signature du prêt et de résilier plus facilement ses contrats d’assurance, est entrée en vigueur samedi 26 juillet 2014.

Prévues dans la loi Consommation promulguée en mars, « ces dispositions favorisent la liberté de choix des consommateurs : elles leur permettront d’accéder à une assurance emprunteur au meilleur prix, en faisant jouer la concurrence entre les différents contrats d’assurance proposés par le marché », a salué dans un communiqué le ministre des Finances, Michel Sapin.

« Ainsi, pour les offres de prêts immobiliers émises à partir du 26 juillet, l’emprunteur dispose désormais d’un délai de 12 mois pour résilier l’assurance proposée par l’établissement de crédit et lui substituer un nouveau contrat qui présente un niveau de garanties équivalent. En cas de substitution d’assurance, aucun frais ne pourra être facturé par l’établissement prêteur », a précisé le ministère.

L’assurance-emprunteur est contractée en même temps que la souscription d’un prêt immobilier ou d’un crédit à la consommation. Elle couvre le non remboursement du prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité.
Cette assurance n’est pas obligatoire légalement, à la différence de l’assurance automobile par exemple, mais les banques en font un préalable nécessaire à la validation d’un prêt.
« L’emprunteur pouvait auparavant seulement substituer son assurance avant la signature de l’offre de prêt, ce qui limitait considérablement la possibilité de substitution. Le législateur a ainsi voulu donner par cette mesure le temps aux emprunteurs de faire jouer la concurrence entre les différentes offres d’assurance », a expliqué la secrétaire d’Etat chargée de la Consommation, Carole Delga.
« L’assurance-emprunteur peut représenter jusqu’à un tiers du coût du crédit », a-t-elle ajouté dans un autre communiqué. « L’économie que pourront réaliser les emprunteurs grâce à cette mesure pourra donc être conséquente: on estime ainsi que cette économie pourrait atteindre jusqu’à 9 000 euros pour un prêt de 300 000 euros sur 20 ans ».
Mme Delga a indiqué qu’elle serait « vigilante » quant au respect de ces dispositions par les établissements de crédit.

Source : figaro.fr publié le 26/7/2014

Assurance scolaire : faut-il souscrire ?

assurance scolaire

A chaque rentrée, les parents se posent la question de l’assurance scolaire.

 

C’est particulièrement vrai cette année avec l’application des nouveaux rythmes scolaires. Dans les jours à venir votre enfant va revenir de l’école avec de nombreux formulaires à remplir et l’un deux concernera peut-être l’assurance scolaire. Couvrir votre enfant… et couvrir ses bêtises… Ca vous paraît évident. Mais ne signez pas pour autant tout et n’importe quoi les yeux fermés. Avez-vous vraiment besoin de cette assurance ? Pour couvrir quoi ? Et à quel prix ? Les réponses du comparateur d’assurances Assurland.com.

Etes-vous obligé de souscrire une assurance scolaire ?

Pas forcément. Dans les faits, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire pour les activités scolaires, car les sinistres sont pris en charge par les établissements. De plus, si vous avez souscrit un contrat GAV (Garantie Individuelle Accidents de la vie), ces garanties sont suffisantes et vous n’avez pas besoin d’une assurance scolaire. Par ailleurs, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire pour les activités organisées aux horaires habituels de la classe mais elle est exigée pour les activités facultatives comme les classes de découverte, les séjours linguistiques et toute autre sortie. Il est donc très probable que vous soyez finalement contraint de souscrire à l’une d’entre elles.

La réforme sur les rythmes scolaires oblige-t-elle à souscrire à une assurance scolaire ?

La réforme sur les rythmes scolaires entraîne plus d’activités périscolaires, organisées par les mairies et les intercommunalités. Légalement, il n’est pas obligatoire de souscrire à une assurance scolaire, cependant je pense que la plupart des mairies l’imposeront tout de même.

Que couvre-t-elle ?

Elle inclut une garantie responsabilité civile, qui couvre les conséquences des dommages que l’enfant pourrait causer à autrui et une garantie individuelle accident, qui couvre les dommages corporels subis par l’enfant. Par ailleurs il peut y avoir des garanties optionnelles telles que le bris de matériel de classe, le bris ou la perte de lunettes, le bris de bicyclette, le vol de cartable…

Existe-t-il différents types de contrats d’assurance scolaire ?      

             

Il n’y a pas un contrat standard d’assurance scolaire, il dépend de la compagnie qui le propose. Selon les différents contrats, certaines options peuvent se rajouter, comme des cours de rattrapage scolaire à domicile, une indemnisation des affaires brisées, etc. Pour ce qui est du choix du contrat, c’est vraiment propre à chaque cas de figure. Aux parents de prendre la meilleure décision selon la situation de l’enfant.

Combien coûte une assurance scolaire ?

Entre 10 et 40 euros par an selon les options et les assureurs.

Si mon enfant porte des lunettes, ou s’il emmène du matériel électronique (smartphone, PC portable…) à l’école, ai-je intérêt à prendre une assurance scolaire ?

Il faut se méfier de l’effet de « sur-assurance ». Si l’on parle d’un produit que vous ne pourrez pas vous permettre de racheter, effectivement une assurance est nécessaire. Mais cela vaut-il le coup pour tous les objets du quotidien? Là aussi, à chacun de faire ses calculs.

Source : Assurland.com Stanilas DI VITTORIO, directeur général 05-09-2014