Filiassur vous remet les clés des résolutions qui semblent être des incontournables pour cette année 2017.
Mieux prendre soin de sa santé est un objectif partagé par la plupart des Français. Oui mais comment ? il est possible de l’améliorer en apportant des changements dans les habitudes de vie. Voici quelques recommandations qui vous aideront à atteindre un équilibre parfait entre santé physique et santé morale pour atteindre une bonne longévité.
Faire le point sur vos forces
Connaitre ses forces, c’est agir sur sa santé mentale. En les dénombrant, vous prendrez conscience de celles à acquérir. Cette démarche personnelle réaliste vous aidera à changer vos habitudes pour atteindre vos objectifs. Temps et persévérance seront nécessaires, mais vous atteindrez une estime de vous-mêmes bénéfique.
Faire 1h30 de sport par semaine (c’est seulement 19mn/jour)
Le sport améliore l’humeur, le métabolisme, entretient le cœur et les muscles. Le sport est excellent pour la gestion du stress, la qualité et la quantité de sommeil. Il vous obligera également à une meilleure gestion de votre emploi du temps. Pour quel bénéfice ? L’estime de soi qui se ressentira dans vos relations interpersonnelles.
Veiller à son alimentation : manger plus de fruits et légumes
Privilégiez les produits frais, riches en omega 3 comme le saumon, la sardine, le hareng ou la truite à consommer au moins deux fois par semaine. Une alimentation variée diminue les risques de maladie. Les protéines contribuent à notre système immunitaire, les fibres à notre transit, le calcium à nos dents, nos muscles et nos os, la vitamine b12 à notre système nerveux… n’oubliez pas les antioxydants, les vitamines AEC, présents dans les légumes, fruits et graines.
Quitter une addiction
Si vous êtes « accro » à quelque chose de néfaste pour la santé comme : la cigarette, l’alcool, le sucre, les fast-foods, les plats industriels, les charcuteries, les réseaux sociaux, la TV… l’année 2017 est peut être l’occasion de remplacer une mauvaise habitude par une bonne.
La résolution classique en ce début d’année est l’arrêt de la cigarette, il s’agit d’un vrai défi pour les personnes dépendantes mais une future vraie victoire ! En prenant conscience que la nicotine ne comble pas le manque mais qu’il s’agit en fait d’un pic de dopamine, vous intégrerez une étape importante et réaliserez que votre dépendance n’est pas synonyme de plaisir. Essayer d’arrêter certains réflexes comme la cigarette à la fin des repas ou à la pause travail et créez de nouveaux rituels : buvez un verre d’eau, croquez dans une pomme, partez faire un footing !
Lire plus de livres qu’en 2015
La lecture est un moyen d’obtenir de nouvelles connaissances. Cela permet également d’entretenir le cerveau, de développer ses capacités et sa vision du monde. C’est un peu la gymnastique du cerveau et selon la science la lecture permet de réduire le déclin cognitif, améliorer l’empathie, se relaxer et aider à dormir.
Vivre avec les 3E : Energie, Empathie, Enthousiasme
Parce que le bonheur est simple lorsqu’on réduit ses principes mentaux et que l’on vit avec très peu de schémas mentaux.
Rester en contact avec ses amis
La recherche suggère que les personnes préservant des liens sociaux forts vivent plus longtemps que ceux qui ne le font pas. En fait, un manque de liens sociaux peut nuire gravement à votre santé. Avoir très peu ou pas de liens sociaux serait équivalent à : fumer 15 cigarettes par jour, être alcoolique, ne faire aucun sport, 2 fois plus dangereux que l’obésité.
Prendre soin de sa santé résulte de gestes simples à décider. Il ne s’agit pas seulement de soi, mais de sa famille, et de ceux qu’on aime.
Crédits photo : Fotolia
Sources : Authentico.fr évoluons ensemble, EstriePlus.com, santemagazine.fr
Le tabac demeure un fléau inégalé de santé publique
Le tabac demeure un fléau inégalé de santé publique qui tue un fumeur régulier sur deux et fait perdre 20 à 25 ans d’espérance de vie. C’est la première cause de mortalité évitable en France. Les professionnels de santé - au premier rang desquels les médecins généralistes - doivent devenir de véritables partenaires anti-tabac des fumeurs qui veulent arrêter. Ils doivent engager une démarche active auprès de leur patient fumeur quel que soit le motif de consultation. La HAS fait le point sur les méthodes de sevrage tabagique efficaces ainsi que sur la cigarette électronique. Considérant que les professionnels de santé sont insuffisamment informés et formés, la HAS propose des outils pratiques pour les aider à suivre et accompagner leurs patients.
Les dernières recommandations sur le sevrage tabagique dataient de 2003. La HAS publie aujourd’hui ses nouvelles recommandations de bonne pratique adaptées à chaque étape traversée par le fumeur : des premières intentions d’arrêt du tabac jusqu’au maintien de l’abstinence.
Le facteur clé de réussite : l’accompagnement par son médecin traitant
97% des fumeurs qui essaient d’arrêter sans aucune aide échouent. L’accompagnement par le médecin traitant doit être au centre de la démarche d’arrêt du fumeur. La HAS recommande aux médecins généralistes de dépister le statut tabagique de chaque patient et surtout de conseiller systématiquement l’arrêt du tabac de manière concrète et précise. Interlocuteur privilégié des patients, le médecin généraliste est le professionnel clé pour concrétiser leur souhait d’arrêter de fumer, accompagner et soutenir les fumeurs et empêcher les rechutes. Ce suivi doit faire l’objet de consultations dédiées permettant de délivrer un soutien psychologique, des conseils personnalisés et un suivi médical, conditions d’une plus grande réussite.
Les traitements efficaces pour arrêter de fumer
L’accompagnement par le médecin traitant peut être complété par des traitements à base de nicotine (patchs, gommes, comprimés à sucer, inhalateurs, sprays buccaux). Ces traitements, dont l’efficacité a été réévaluée dans le cadre de cette recommandation, sont les traitements de première intention et seront prescrits et adaptés après évaluation de la dépendance au tabac du fumeur. Les médicaments varénicline et bupropion ont leur place dans la prise en charge de l’arrêt du tabac et sont à prescrire en seconde intention.
Quelle place pour la cigarette électronique ?
La cigarette électronique n’est pas recommandée à ce jour comme outil d’aide à l’arrêt du tabac, car son efficacité et son innocuité n’ont pas été suffisamment évaluées à ce jour. La HAS considère en revanche que, du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu’une cigarette, son utilisation chez un fumeur qui a commencé à vapoter et qui veut s’arrêter de fumer ne doit pas être découragée. La HAS recommande au fumeur d’en parler avec son médecin traitant qui lui proposera une stratégie personnalisée et adaptée pour arrêter de fumer.
Des outils pour faire de chaque professionnel de santé un acteur du sevrage tabagique
Actuellement peu formés et informés sur les spécificités du sevrage tabagique, la HAS met à disposition des médecins, sages-femmes et de tout professionnel de santé en contact avec des fumeurs, des outils pratiques et opérationnels (questionnaires, algorithmes, échelles d’évaluation, fiches pratiques, etc.). Ces outils doivent leur permettre de devenir des partenaires incontournables de chaque fumeur et de réussir les 4 étapes clé vers le sevrage : dépister la consommation de tabac de leurs patients, évaluer la dépendance et la motivation à l’arrêt, accompagner l’arrêt de manière efficace et proposer le meilleur suivi pour prévenir les rechutes.
Source : 21 janvier 2014 | Communiqué de Presse
Qui doit faire face aux frais liés à la perte d’autonomie ?
Les dépendants
En premier lieu et en tout état de cause, ce sont les personnes dépendantes qui doivent assumer les dépenses liées à leur perte d’autonomie. Selon leur degré de dépendance, plusieurs solutions s’offrent à elles, mais toutes onéreuses. Si leur état le nécessite, certaines personnes devront être placées soit en maison de retraite ou bien en EHPAD, il leur en coutera entre 1800 et 2000 euros par mois en moyenne, cela n’est pas accessible à tout le monde, beaucoup n’ont pas les revenus suffisants pour envisager cette solution. A titre d’information, la pension moyenne d’une femme à la retraite est d’environ 900 euros par mois.
Même si ces personnes dépendantes sont capables de rester vivre chez elles, , il reste à leur charge entre 350 et 530 euros par mois selon la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) malgré leurs revenus et l’éventuelle allocation ( Allocation Personnalisée d’Autonomie) qu’elles peuvent percevoir de leur département. Les principales dépenses consistent à embaucher une personne au quotidien qui va les aider pour les actes de la vie courante qu’elles ne peuvent effectuer seules, il est également indispensable d’ adapter un minimum son domicile à sa dépendance…..Face à cela, les personnes dépendantes sont donc obligées de puiser dans leur patrimoine, lorsqu’elles en ont un, afin de faire face à ce surcoût ou bien demander une aide financière à leurs proches .
Les aidants
En France à ce jour, on compte 4.3 millions de personnes aidant un proche ayant perdu tout ou partie de son autonomie.
Le rôle des aidants est de plusieurs ordres, dans un premier temps, d’assurer une présence plus ou moins importante selon leurs possibilités, ensuite organiser les soins, le quotidien de la personne dépendante mais ils peuvent aussi se substituer financièrement au règlement des dépenses importantes liées à l état de dépendance de leur proche.
Certains aidants voient leur vie littéralement changer lorsqu’ils se trouvent confronter à la perte d’autonomie d’un proche. En effet, en fonction du degré de dépendance, ils doivent parfois aménager leur temps de travail afin de se libérer du temps, l’état du proche nécessitant une présence accrue. De même, ils empiètent sur leur temps libre pour faire face aux besoins quotidiens ainsi qu’aux démarches nécessaires à l’organisation de la vie du malade. Ils sont parfois même décisionnaires lorsque leur proche dépendant est mis sous tutelle.
Face à cela et malgré le lien affectif qui les lie à la personne dépendante, les aidants se plaignent de fatigue, de stress, d’avoir mis leur vie professionnelle entre parenthèses, de ne plus avoir de temps libre ou très peu. Selon une étude de la Dress, environ 40% des personnes qui aident une personne lourdement dépendante se disent « dépressifs ».
Malgré le rôle important joué par les aidants auprès des personnes dépendantes, ceux-ci n’ont pas de statut officiel dans la société et de ce fait n’ont pas de reconnaissance. Ce statut leur permettrait par exemple de faire jouer leurs droits auprès de leur employeur afin de pouvoir aménager leur temps de travail.
La société
Aujourd’hui, Le nombre de personnes dépendantes en France s’élève à 1, 32 millions.
Face à ce chiffre il convient de mentionner celui du montant des dépenses liées à la dépendance qui représente 34 milliards d’euros , dont 22 milliards à la charge de l’Etat , de la sécurité sociale et des départements, le reste étant à la charge des familles soit 12 milliards d’euros.
Ces 34 milliards d’euros servent à financer tous les acteurs de la prise en charge de la dépendance : les professionnels des soins à domicile, les médecins traitants, les hôpitaux et cliniques, les centres de soins de suite et de rééducation, la construction et la gestion des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) mais ils servent aussi à verser l’APA (l’allocation personnalisée d’autonomie) qui représentait en 2008, 4,8 milliards d’euros pour 1 115 000 bénéficiaires.
La prévision pour 2040 est d’atteindre les 2 millions de personnes dépendantes. Le montant des dépenses va donc encore s alourdir. En effet, selon les prévisions, à partir de 2040 il faudra trouver 10 milliards d’euros supplémentaires par an.
Face à tous ces chiffres alarmants, il est urgent que le gouvernement mette en place, la réforme de la dépendance afin que l’on puisse dès aujourd’hui trouver les solutions à ces 10 milliards d’euros annuels. Plusieurs hypothèses sont déjà avancées : une journée de solidarité pour la dépendance, une cotisation obligatoire, un prélèvement sur les salaires, augmenter la CSG….Parmi toutes ces hypothèses, il semble que la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie, Madame Michèle DELAUNAY, envisage de privilégier la prévention afin de retarder au maximum la dépendance ceci permettant de réaliser des économies non négligeables ainsi que le maintien à domicile le plus longtemps possible de la personne dépendante.
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