Selon une étude de l’INSEE, 18,5 % des personnes qui avaient un emploi en 2018 en France travaillaient à temps partiel. Ces types de travailleurs représentant quasiment un cinquième de la population active peuvent bénéficier de la mutuelle santé d’entreprise obligatoire, dans les mêmes conditions qu’un salarié à temps plein. Mais la précarité de leur situation professionnelle leur permet d'obtenir plus facilement une dispense.
Depuis le 1er janvier 2016, chaque employeur du privé est obligé par la loi française de souscrire une mutuelle santé d’entreprise pour l’ensemble de ses salariés, peu importe leur contrat de travail (qu’ils soient à temps plein, à temps partiel, apprentis, etc.).
En revanche, un salarié peut assez facilement refuser cette mutuelle d’entreprise en étant à temps partiel. Le législateur a en effet prévu cette possibilité pour tous les titulaires d’un contrat de travail dit précaire (CDD, apprenti, etc.), afin qu’ils ne voient pas leur budget trop pénalisé par le montant à payer pour la mutuelle (l’entreprise doit prendre en charge au minimum 50 % des cotisations, le salarié le reste). Pour demander et obtenir sa dérogation de mutuelle d’entreprise en étant à temps partiel, le salarié (qu’il soit en CDD ou CDI) doit avoir un contrat de travail de 3 mois ou moins, ou se voir demander de payer une cotisation de mutuelle équivalente à 10 % ou plus de son salaire.
Le salarié à temps partiel peut également recourir aux autres conditions de refus de la mutuelle santé obligatoire qui sont utilisables par l’ensemble des salariés.
Les mêmes règles de portabilité des droits de mutuelle s’appliquent aux salariés en temps partiel et aux salariés à temps plein. Ainsi, les travailleurs à temps partiel peuvent continuer à être couverts par leur complémentaire santé obligatoire en temps partiel pendant toute leur durée d’éligibilité aux droits de chômage, sur une période plafonnée à 12 mois.
Par exemple, la mutuelle obligatoire d’un salarié à mi-temps de 30 ans ayant travaillé 24 mois sur les deux dernières années sera prolongée de 12 mois après la fin de son contrat, même s’il recevra des indemnisations chômage pendant 24 mois (durée maximum d’indemnisation pour les personnes ayant moins de 53 ans à la date de fin de leur contrat de travail).
En ce qui concerne les salariés mis en chômage partiel (dispositif très utilisé en 2020 en raison de la crise épidémique), qu'ils soient à temps partiel ou à temps plein, leurs droits à la mutuelle d'entreprise ne sont pas interrompus pendant cette période, sauf mention explicite inscrite dans le contrat de mutuelle. En revanche, tous les travailleurs n’ayant pas droit au chômage (par exemple dans le cas d’un licenciement pour faute grave) perdent automatiquement leurs droits de mutuelle dès la fin de leur contrat de travail.
Lorsque l’employeur ne prend en charge que le niveau minimum légal de la cotisation (à savoir 50 %), les travailleurs ont tendance à demander une dérogation de leur mutuelle obligatoire en temps partiel, et à souscrire une mutuelle moins chère ; mais couvrant moins bien les risques de santé. Pire, ils font parfois l’impasse sur la complémentaire santé, et ne sont alors plus couverts que par la Sécurité sociale.
Parce que la vie peut vous amener à changer votre mode de vie professionnel, l'offre Filiassur Santé propose la couverture de l’ensemble des frais médicaux (hospitalisation, consultations, optique, dentaire, maternité, pharmacie, et médecine douce) pour vous et toute votre famille, même en cas d’activité partielle ou de perte de vos droits chômage. Ainsi, vous et vos ayants droit resterez couverts à un niveau de garanties très important, dans les éventuels moments plus difficiles de votre carrière professionnelle.
Seulement 5% des Français ne seraient pas couverts par une complémentaire santé, selon une étude publiée en 2019 par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de la Santé. Les Français sont notamment de plus en plus protégés par des complémentaires santé d’entreprise, grâce à un changement législatif intervenu ces dernières années.
Oui, chaque employeur du secteur privé est désormais tenu par la loi française qui a rendu la mutuelle santé obligatoire dans les entreprises. Issue de la transcription de l'accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013, la loi ANI sur les complémentaires santé en entreprise oblige en effet toutes les entreprises et associations du secteur privé à proposer une mutuelle santé à l’ensemble de leurs employés n’en ayant pas.
Entrée en vigueur début 2016, cette loi sur la complémentaire santé en entreprise, qui a été adoptée pour aider l’accès des Français à la mutuelle, ne concerne en revanche pas les particuliers employant un salarié à domicile (employé de maison, aide à domicile, etc.).
Lorsqu’un salarié voit son contrat de travail rompu (hors licenciement pour faute grave), il continue de bénéficier de sa complémentaire santé d’entreprise pendant toute la période où il est éligible à une indemnisation chômage.
C’est l'entreprise ou l’association qui choisit librement l'assureur, et négocie le contrat d'assurance pour ses salariés. Si ces derniers n’ont aucune démarche à faire (l’employeur doit s’en occuper), ils doivent payer une partie de la cotisation. Légalement, l’employeur a l’obligation de prendre en charge au minimum 50 % de la cotisation, mais il peut décider de payer plus que la moitié de la prime d’assurance. La partie restante doit être acquittée par le salarié (en général, le montant est prélevé directement sur le salaire).
Le contrat d’assurance négocié par l’employeur doit être le même pour tous les salariés de l'entreprise, et doit couvrir un panier de soins minimal qui inclut notamment :
Les ayants droit du salarié assuré (enfant ou conjoint) peuvent être également couverts par le contrat d’assurance, si l’employeur l’accepte.
La complémentaire santé obligatoire d’entreprise vous offre donc une certaine couverture, mais tous vos frais ne seront évidemment pas couverts. Si vous pensez que vous avez besoin de plus de protection, la complémentaire santé Filiassur propose de couvrir l’ensemble de vos frais médicaux : hospitalisations, consultations, optique, dentaire, pharmacie, médecine douce.
L’employeur est donc obligé de proposer une complémentaire santé d’entreprise à tous ses salariés (peu importe leur ancienneté ou leur type de contrat de travail) qui doivent en principe l'accepter. En revanche, un employé peut parfois demander une dispense de mutuelle santé en entreprise ou refuser la mutuelle santé proposée. C’est le cas, par exemple, si le salarié a plusieurs employeurs et bénéficie déjà d’une mutuelle santé d’entreprise, ou encore s’il est titulaire d’un contrat de travail court (CDD, contrat d’apprenti, etc.).
Avant tout, la prévention : idéalement avant le début d’une vague de chaleur, il est nécessaire de s’assurer que l’on a des volets ou stores qui ferment bien, des ventilateurs fonctionnels, et des glaçons dans le congélateur.
Avec ses 15 000 décès, la canicule de 2003 nous a appris que la plupart des victimes ont succombé à cause de l’isolement, surtout en milieu urbain.
Vous pouvez vous poser deux questions :
Il y a quatre catégories de personnes qui méritent une attention particulière : les personnes âgées (plus de 65 ans), les enfants de moins de 4 ans, les femmes enceintes et les personnes fragiles ou handicapées.
Si parmi vos proches des personnes rentrent dans ces catégories, assurez-vous qu’elles s’hydratent régulièrement et en quantités suffisantes.
Si dans votre entourage vous connaissez des personnes handicapées, fragiles ou âgées qui sont isolées, vous pouvez les inciter à s’inscrire sur la liste de la mairie prévue à cet effet, afin qu’elles reçoivent la visite de bénévoles.
Pensez aussi à vous hydrater régulièrement, vous reposer et à écouter votre corps, notamment si vous êtes en fauteuil roulant, sportif engagé dans une compétition, ou travailleur en plein air.
Si possible, quelle que soit votre condition, prenez également les mesures suivantes :
En cas de malaise, maux de tête, vertige ou fièvre, prenez de l’eau et reposez-vous ! Si cela persiste, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Source : www.ladepeche.fr
Dans un contexte de difficultés économiques et de crises sociales, nos modes de vie actuels sont accélérés et souvent stressants. Comment faire pour garder son calme ?
Tout d'abord, il ne faut pas être dans un état de déni, mais accepter le monde tel qu’il est, avec tous ces problèmes (pauvreté, guerres, environnement…). Le seul moyen de bien vivre avec soi et avec les autres, c’est accepter qu’on ne peut pas tout changer.
Ce que l’on peut changer, en revanche, c’est la manière dont nous percevons et vivons les choses. Et cela passe par la connaissance de soi. Apprendre à se connaître, dans toutes nos dimensions, nous aiderait à trouver la paix intérieure. On peut apprendre à se connaître en prenant le temps d'écouter son corps et son esprit. Les piliers suivants peuvent vous guider dans cette démarche.
Il existerait six piliers essentiels pour mener une vie longue et épanouie.
Ces techniques d’un mieux-vivre optimisent notre bien-être car elles mettent en phase le corps, la conscience et l’esprit.
Source : Ouest-France.fr
Les nouvelles technologies se révèlent particulièrement utiles en Asie et en Afrique, avec une focalisation sur les femmes enceintes et les enfants. En effet, plusieurs projets visent à réduire la mortalité chez les mères et leurs nouveau-nés. D'autres cherchent à améliorer la couverture vaccinale des jeunes enfants.
Par exemple, Khushi Baby en Inde propose un pendentif pour bébé contenant une puce sans contact qui collecte des données lisibles seulement par le personnel soignant.
Autre innovation venant d’Ethiopie : l’application Safe Delivery qui fournit des conseils aux sage-femmes travaillant dans des zones isolées. Avec des vidéos et des textes, elle informe sur les conduites nécessaires lors des accouchements à risque.
En Côte d’Ivoire, le programme OPISMS propose un carnet de vaccination électronique avec un rappel des dates de vaccination. Ce service a permis de faire grimper le taux de vaccination de 50% à 70% pour la 2ème dose.
Afin de toucher les populations cibles, ces services s’adaptent aux caractéristiques locales, par exemple à l’absence d’internet ou le besoin du service en plusieurs langues.
Dans nos sociétés développées les objets connectés connaissent un grand succès, notamment chez ceux qui veulent surveiller leur santé et leur hygiène de vie. Avec les nouvelles technologies, le patient possède un grand nombre d’outils lui permettant de l’accompagner sur le plan médical H24.
Prenons pour exemple les chatbots tels que Facebook Messenger ou Smart Alfred, qui jouent sur la e-santé préventive. Smart Alfred propose des conseils personnalisés fondés sur le comportement et les pathologies de l’utilisateur. Ces bots seront capables à terme d’envoyer des diagnostics fiables aux patients.
La e-santé émerge aussi dans le monde du travail avec des innovations permettant d’augmenter la sécurité des travailleurs et de prévenir les risques professionnels.
Pour les travailleurs de chantier il existe Bâti-game, un casque de réalité virtuelle. Il sert à apprendre à adopter les bons réflexes et à maîtriser les machines en se déplaçant sur un chantier virtuel.
Une autre innovation : Geosecure, ceinture intelligente dotée d’un système d’alarme automatique en cas d’agression, chute ou malaise. Celle-ci se déclenche également en cas d’immobilité prolongée pour géolocaliser immédiatement la personne.
Mais les employés de bureau ne sont pas mis de côté et ont aussi des nouveaux services dédies. Sur le même modèle qu’une fontaine à eau, Cleanitud’ est un distributeur de bains de bouche pour les bureaux.
Il existe également Phonak, créateur de prothèses auditives high tech dédiée aux employés en open space. Ces prothèses protègent des nuisances sonores en atténuant les bruits environnants. Elles facilitent ainsi la vie des employés et leurs échanges téléphoniques.
Sources : Notretemps, Go-met, Le Point, Le Parisien
Le Cancer du Sein, Parlons-en ! Filiassur lutte contre le cancer du sein en vous informant sur le dépistage et en vous aidant à mieux vivre face à un cancer
1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein.
Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie.
En octobre 2016, pour la 23ème année consécutive en France, la campagne de lutte contre le cancer du sein, organisée par l'association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! vous propose de lutter contre le cancer du sein en vous informant et en dialoguant.
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. Les cellules malignes se multiplient de manière désordonnée jusqu'à créer une tumeur qui s'attaque aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur peut propager des cellules cancéreuses dans tout l'organisme : on dit alors qu'elle " métastase".
Plus un cancer du sein est détecté tôt, meilleures sont les chances de guérison.
Il est donc important de surveiller les modifications de votre poitrine et de faire des examens réguliers de dépistage. Ainsi toute grosseur nouvelle au sein ou à l’aisselle, toute modification de la forme ou de la taille de votre sein, tout changement de l’aspect de la peau du sein ou de l’aréole (crevasses, pigmentations…) doivent être signalées à votre médecin car elles représentent les symptômes visuels les plus répandus et qui doivent alerter.
Le cancer du sein se présente le plus souvent sous la forme d’une petite boule qui peut être palpée par la patiente elle-même. Cette petite boule peut également être identifiée sur une mammographie.
Quels sont les facteurs de risque ?
Le facteur âge
Les deux tiers des cancers du sein se développent chez des femmes de plus de 50 ans. Néanmoins, la maladie est plus rare chez les femmes de moins de 35 ans et reste exceptionnelle chez celles qui ont moins de 20 ans.
Après 40 ans, les statistiques nous apprennent que le risque d’avoir un cancer du sein se multiplie une fois et demie tous les 10 ans.
Après 50 ans, votre médecin vous prescrira une mammographie tous les deux ans pour dépister de manière très précoce un éventuel cancer. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue qui saura vous conseiller sur la question.
Les antécédents familiaux
Une femme dont la mère ou la sœur a déjà eu un cancer du sein risque deux fois plus que les autres femmes de développer un cancer du sein. Si tel est votre cas, vous devez, encore plus que les autres, vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et signaler vos antécédents familiaux à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.
15% des femmes traitées pour un cancer du sein développeront un cancer sur l’autre sein. Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument bénéficier d’un suivi médical particulièrement attentif.
On a également constaté que le risque était plus élevé chez les femmes ayant eu à la fois des règles précoces et une ménopause tardive. Les femmes sans enfant ou ayant eu un premier enfant après 30 ans semblent de même un peu plus exposées au développement d'un cancer du sein. Ce sont des éléments que vous devez aussi prendre en considération.
N'oubliez pas d'en parler à votre médecin.
Aujourd’hui de nombreux traitements peuvent lutter efficacement contre la maladie.
Au début du XXe siècle, l’ablation du sein était réalisée par une technique très mutilante que nous considérerions aujourd’hui comme barbare mais était la seule arme efficace pour les médecins de lutter contre le cancer du sein.
Grâce aux progrès de la recherche en matière de lutte contre le cancer, il existe aujourd’hui différents traitements pour neutraliser cette maladie.
Pour les tumeurs de moins de 3 cm, les chirurgiens réalisent une tumorectomie qui est l’ablation complète de la seule tumeur tout en conservant le reste du sein.
Cette opération très localisée est généralement associée à une radiothérapie et parfois à une chimiothérapie préventive (voir ci-après).
Lorsque la tumeur est plus volumineuse, les chirurgiens pratiquent l'ablation de la glande mammaire dans sa totalité (mastectomie) mais avec conservation des muscles pectoraux, ce qui permettra une reconstruction mammaire ultérieure.
L'ablation de ganglions de l'aisselle du côté de la tumeur et leur analyse sont systématiques en cas de cancer du sein. En effet, la présence de cellules tumorales dans ces ganglions modifie de façon importante le traitement ultérieur.
La radiothérapie ou "rayons" détruit les cellules cancéreuses à l'aide de radiations à haute énergie.
Ce traitement est appliqué sur le sein, si ce dernier n'a pas été enlevé, ou parfois sur la paroi après ablation complète du sein.
Le traitement dure en moyenne de 5 à 6 semaines. Il sera généralement réalisé sans hospitalisation. Les récents progrès technologiques ont permis d'en améliorer considérablement la tolérance.
La chimiothérapie est la diffusion dans l'organisme de médicaments spécifiquement mis au point pour détruire les cellules des tumeurs cancéreuses. Ces médicaments sont le fruit de la recherche pharmacologique moderne.
L'hormonothérapie vise à priver la tumeur des hormones qui, dans certains types de cancers, sont liées à son développement.
Ce niveau de détection permet d'atteindre de très hauts taux de guérison tout en réduisant considérablement l'agressivité des traitements appliqués. Ainsi pour que la grande majorité des patientes guérisse vite et bien, il est important que les femmes connaissent et observent les conseils de dépistage précoce.
Vous souhaitez faire un don ?
Rendez-vous ici https://cancerdusein.espacedons.com/ et rejoignez le mouvement Soyez#GénéRose !
Sources :
Le Journal des femmes, Cancer du sein, http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/contents/132-cancer-du-sein-symptomes-et-traitement
Le Cancer du Sein, parlons-en ! Informer, communiquer, partager, vaincre : http://www.cancerdusein.org/
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