Il n'y a pas d'âge pour apprendre à sauver des vies. A l’occasion de la journée mondiale des premiers secours qui a eu lieu semaine dernière, Filiassur vous donne quelques gestes essentiels pour sauver des vies.
Puisque chaque citoyen en France et dans le monde peut être confronté à une situation d’urgence, voici quelques gestes essentiels à connaître pour augmenter les chances de survie d’une victime d’accident. Vous pouvez les pratiquer une fois que vous avez alerté les secours.
Geste N°1 : le massage cardiaque
Quand le cœur arrête de battre, un massage permet de continuer à faire circuler le sang et l’oxygène dans l’organisme pour alimenter les organes vitaux. On retarde ainsi la détérioration des fonctions vitales et cognitives. Allongez la victime sur une surface dure, placez-vous à genoux à ses côtés et placez vos mains l’une sur l’autre, au milieu du thorax, les bras tendus. Appuyez avec tout votre corps en restant au dessus de la victime. Le but est de pratiquer 100 compressions par minutes par séquences de 30 en appuyant très fort et en relâchant entièrement entre chaque compression pour que la cage thoracique remonte. Continuez jusqu’à l’arrivée des secours. Si vous avez peur de mal pratiquer ce geste, lancez-vous. Il vaut mieux mal le faire que ne pas le faire du tout.
Des défibrillateurs automatisés externes sont disponibles dans de plus en plus de lieux publics en France. Leur but est de délivrer un choc électrique pour aider le cœur à battre. Ils sont très simples à utiliser : ouvrez la boîte et laissez-vous guider par la voix électronique. Elle vous expliquera comment placer les électrodes sur la peau nue de la victime, une sous l’aisselle gauche et l’autre sur la poitrine côté droit. Ce dispositif ne délivre un choc que si nécessaire, il n’y a pas de risque d’erreur.
En cas de blessure grave avec une perte importante de sang, il faut exercer une pression directe sur la plaie pour arrêter le saignement. Allongez la victime sur le sol après avoir appelé les secours et comprimez la blessure en essayant de vous protéger avec des gants, un sac en plastique ou un vêtement. Si la victime peut le faire elle-même, demandez-lui de comprimer sa blessure. Maintenez la pression jusqu’à l’arrivée de secours. Si vous devez vous libérer, utilisez un tissu propre et assez grand pour recouvrir complètement la plaie, et mettez en place un tampon relais. Serrez le lien assez fort pour éviter que le saignement ne reprenne et essayez de faire au moins deux fois le tour du membre blessé.
Depuis 2008, la Croix Rouge, premier opérateur pour la formation des secouristes s’est lancé un défi : responsabiliser les citoyens afin que chacun puisse passer du statut de victime potentielle à celui d’acteur responsable de sa propre sécurité et de celle de ses proches.
Parce que chacun peut y être un jour confronté, il est essentiel de prendre conscience de son rôle primordial dans la chaîne de secours afin d’augmenter les chances de survie du plus grand nombre.
Face à une situation d’urgence, chacun est potentiellement un héros !
Parce que le héros c’est peut-être vous, eux, moi, nous… il est essentiel que chacun prenne conscience de notre rôle primordial dans la chaîne de secours afin d’augmenter les chances de survie du plus grand nombre. Et il n’y a pas d’âge pour pouvoir sauver des vies !
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Sources : Santé Magazine, Europe 1, http://www.europe1.fr/societe/pour-la-journee-mondiale-des-premiers-secours-les-enfants-apprennent-les-bons-reflexes-2843113, http://4gares.croix-rouge.fr/spip.php?breve12
A l’occasion de la journée mondiale contre l’hépatite, Filiassur vous informe sur la maladie et la possibilité d’accéder aux services de dépistage et de traitement.
A cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les "pays à agir sans délai pour faire baisser la mortalité due à l’hépatite virale". En France, la Haute autorité de santé (HAS) a publié ses recommandations sur le Test rapide d’orientation diagnostique (Trod VHB) et sa mise en place dans l’offre de dépistage.
Aujourd’hui, 1 personne sur 20 sait qu’elle a une hépatite et seulement 1 sur 100 est traitée
Dans le monde, 400 millions de personnes vivent avec les virus de l’hépatite B ou C, soit dix fois plus que le nombre de celles qui vivent avec le VIH. On estime que 1,45 million de personnes en sont décédées en 2013, contre moins d’un million en 1990.
Les Etats ont convenu des premiers objectifs mondiaux dont celui de parvenir à "traiter huit millions de personnes contre l’hépatite B ou C d’ici à 2020". A plus long terme, la stratégie onusienne vise à diminuer de 90 % le nombre des nouvelles infections et de 65 % le nombre des décès dus à l’hépatite virale d’ici à 2030 par rapport aux chiffres de 2016.
Des pays ont trouvé des moyens de mettre les services à la disposition de ceux qui en ont besoin. Ces efforts sont facilités par la baisse des prix des médicaments contre l’hépatite C, particulièrement dans les pays ayant accès aux médicaments génériques. En 2015, une analyse préliminaire a permis d’estimer que 300 000 personnes vivant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient bénéficié du traitement contre l’hépatite C à base des nouveaux antiviraux à action directe. C’est là qu’il faut rappeler qu’il y a de part le monde plusieurs dizaines de millions de personnes vivant avec le VHC : environ 170 millions ! Le prix du traitement a été ramené de 900 dollars en 2014 à moins de 200 dollars en 2016.
Le Trod est un test d'utilisation simple qui permet d’atteindre des populations particulièrement exposées. La réalisation d’un Trod requiert qu’une goutte de sang soit prélevée par microponction au bout du doigt. Les Trod présentent l’avantage de pouvoir être utilisés dans un cadre non médicalisé, par le biais de structures associatives et médico-sociales, qui agissent au plus près des personnes à risque et qui sont les plus à même d’atteindre les populations éloignées des structures de soins.
Un grand sommet mondial sur les hépatites sera proposé du 29 au 31 mars 2017 à Sao Paulo par la World Hepatitis Alliance et le gouvernement brésilien.
Depuis douze ans, le 14 Juin est la Journée Mondiale du Don du Sang.
Cette journée permet de sensibiliser la population à ce geste simple qui permet de sauver des vies.
En France, chaque année près d’un million de malade sont soignés grâce au don du sang.
Le sang est notamment utilisé lors :
Il n’existe aucun produit capable de remplacer le sang. Il est donc important de donner et de continuer à donner.
En France, le don du sang a connu un élan de solidarité suite aux attentats de Paris de Novembre 2015.
Les réserves sont aujourd’hui fragilisées, d’autant que les prélèvements ont une durée de conservation limitée.
L’Etablissement Français du Sang organise toute la semaine des collectes exceptionnelles à travers la France. (350 lieux de collecte).
Vous pouvez aussi vous rendre, tout au long de l’année dans un des 132 sites de prélèvement.
Pour trouver le centre de prélèvement le plus proche de chez vous: https://jedonnemonsang.net/
En France, l’acte de don de Sang repose sur les valeurs éthiques précises :
Quelles sont les conditions pour donner son sang :
Comment se déroule un prélèvement :
Pour en savoir plus sur l’événement, rendez-vous sur la page de l’Etablissement Français du Sang :
https://jedonnemonsang.net/la-journee-mondiale-des-donneurs-de-sang/
Les objets du quotidien peuvent vous aider à prévenir les risques de cancer de la peau.
C’est le cas notamment des applications mobiles.
MIISSKIN et MOLESCOPE, disponibles sous Androïd et Iphone, sont des applications personnelles vous permettant de suivre les changements de votre peau. Grâce à l’appareil photo sur votre smartphone que vous allez pouvoir suivre l’évolution de vos grains de beauté ou plaies sur la peau au fil du temps.
Notez bien que ces outils ne fournissent aucun diagnostic. Mais ils contribuent à la surveillance et à la détection des modifications des grains de beauté ou lésions sur la peau.
Retrouvez les conseils et le guide d’information sur le traitement des mélanomes de la peau directement sur le site de l’institut national du cancer.
Le 26 Mai 2016 : Journée nationale de prévention et de dépistage du cancer de la peau.
Chaque année, le Syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) organise la journée nationale de prévention et de dépistage du cancer de la peau.
Durant cette journée il est possible de faire vous faire diagnostiquer gratuitement auprès des centres de santé mis à disposition par certaines mairies et mutuelles .
Pour trouver le centre de dépistage le plus proche de chez vous, ainsi que les horaires des consultations : http://www.syndicatdermatos.org/liste-centres-depistage/
C’est une nouvelle plutôt inquiétante que révèlent des travaux publiés dans la revue Annals of Oncology : le taux de mortalité liée au cancer du poumon pour les Européennes devrait pour la première fois en 2015 dépasser le taux de mortalité lié au cancer du sein.
Baisse de la mortalité liée au cancer en 2015
Les chercheurs de l’étude annoncent que de façon générale, le nombre total de cancers va continuer de progresser dans l’Union Européenne et ce notamment à cause de l’accroissement et du vieillissement de la population. Cependant, le taux de mortalité lié au cancer va quant à lui continuer de diminuer à l’exception de deux cas bien précis ; le cancer du poumon pour les femmes et le cancer du pancréas (de diagnostic difficile) pour les deux sexes.
Les estimations prévoient une progression de 9 %, ce qui ferait du cancer du poumon, le cancer le plus meurtrier chez les femmes. Le nombre de cancers du poumon chez les femmes européennes devrait ainsi augmenter à 14,24 décès pour 100 000 contre une diminution à 14,22 décès pour 100 000 pour les cancers du sein. Chez les hommes, le taux de mortalité des trois cancers les plus fréquents (poumon, colorectal et prostate) est en baisse comparativement à 2009 : -9 % pour le cancer du poumon, -5 % pour le cancer colorectal et -12 % pour le cancer de la prostate.
Disparités selon les pays
Avec des taux respectifs de 21 et 17 pour 100 000, les Britanniques et les Polonaises sont les plus touchées par le cancer du poumon dans toute l’union Européenne. Cela s’explique par le fait que « les femmes au Royaume-Uni ont commencé à fumer pendant la seconde guerre mondiale alors que dans la plupart des autres pays de l'UE, elles ont commencé après 1968. »
En France, même si les décès liés au cancer du poumon restent au deçà de la moyenne européenne, il n’empêche que l’inversion des courbes semble inévitable. Les femmes meurent de plus en plus du cancer du poumon, en raison de la progression du tabagisme féminin et du fait que le cancer du poumon demeure moins bien diagnostiqué et de moins bon pronostic que le cancer du sein.
La conclusion la plus favorable de l’étude pour 2015 est que «la diminution globale du taux de mortalité des cancers au sein de la population européenne, hommes et femmes, qui a commencé dans les années 1990 ne semble pas ralentir ».
Sources : Le Figaro.fr, Le journal de Femmes.fr
Environ 20 000 personnes de moins de 60 ans seraient touchées par la maladie d'Alzheimer et apparentées, selon les données de l'Inserm, et environ 8500, selon les données des Centres Mémoires (CMRR).
Au total, 855 000 personnes en France sont touchées en France par la maladie d'Alzheimer et apparentées, soit 3 millions de personnes concernées directement ou indirectement. A l'horizon 2020, les projections tablent sur 1,3 million de personnes touchées en France, en raison du vieillissement de la population. C'est la forme la plus courante de démence au niveau mondial, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, dimanche 21 septembre. Le nombre de personnes atteintes de démence dans le monde, estimé à 35,6 millions, devrait doubler d'ici à 2030.
Que signifie personnes jeunes ? Dans la littérature internationale, les malades jeunes atteints de la maladie d'Alzheimer l'ont développé avant 65 ans. En France, cela désigne les personnes qui ont été diagnostiquées avant 60 ans (âge qui correspond aux critères d'attribution de certaines aides comme l'allocation personnalisée d'autonomie, etc). Ainsi un « malade Alzheimer jeune » peut avoir 75 ans, par exemple.
Le Centre national de référence des malades Alzheimer jeunes a été créé en 2009 dans le cadre de la mesure 19 du plan Alzheimer et dédié aux patients atteints, avant l'âge de 60 ans, d'une maladie d'Alzheimer ou maladies apparentées en France.
« Le délai entre le diagnostic et le début des troubles atteint cinq ans, soit deux ans de plus que pour les personnes âgées », constate la neurologue Florence Pasquier, responsable du centre de référence des personnes jeunes. Pourquoi ce retard ? « Il n'est pas évident pour l'entourage, ni pour les professionnels de santé d'ailleurs de penser à cette maladie devant une personne de 40 ans », explique le docteur Alain Bérard, médecin de santé publique et directeur adjoint de la Fondation Médéric Alzheimer.
Quelles sont ses spécificités ? Le malade jeune peut avoir des troubles du comportement : agressivité, agitation (personne qui va et qui vient dans la maison…), de l'humeur, des troubles de la personnalité (perte du sens social), voire des hallucinations... Des symptômes qui peuvent faire penser à des troubles psychologiques ou à une maladie psychiatrique. Les troubles de la mémoire ne sont souvent pas les motifs de consultation pour les personnes jeunes. « Si la maladie d'Alzheimer "pure" représente près de 70 % des cas pour les sujets de plus de 60 ans, ce pourcentage tombe à 30 % pour les moins de 60 ans. La démence lobaire fronto-temporale, par exemple, est diagnostiquée dans 14 % des cas », souligne le docteur Alain Bérard.
Quelle prise en charge ? Au-delà de l'annonce vécue comme un traumatisme, il s'agit ensuite d'accompagner le quotidien de personnes qui ont parfois des enfants encore jeunes, un travail, des parents à charge, etc. Les troubles associés à la maladie d'Alzheimer conduisent neuf fois sur dix à une sortie du marché du travail alors même que le diagnostic n'est pas toujours clairement établi, indique l'étude qualitative réalisée par la fondation Médéric Alzheimer avec le professeur Florence Pasquier.
Effets très positifs des interventions psychosociales
Seulement 2 700 malades jeunes vivent en hébergement, dont 57 % en Ehpad grâce à une dérogation (qu'il est nécessaire de demander pour les personnes de moins de 60 ans). « Or les Ehpad ne sont pas adaptés aux personnes jeunes par leur organisation, le rythme de vie (dîner à 18 heures-18 h 30, activité télé, activité découpage et Scrabble). Enfin, pour quelqu'un de 50 ans par exemple, côtoyer une personne de 75 ans peut être difficile », poursuit le docteur Bérard.
En plus des traitements médicamenteux, qui ne sont pas toujours efficaces, les interventions psychosociales ont des effets très positifs car elles permettent de maintenir le lien social, stimulent l'imagination, ce que montrent de nombreuses études scientifiques pour la musique (Lire l'enquête de février (édition abonnés) : Coma, Alzheimer, Parkinson... la musique fait du bien au cerveau). Dans un livre Tant de choses à dire, (Cherche Midi, 104 p., 19 euros),
Dans un livre Tant de choses à dire, (Cherche Midi, 104 p., 19 euros), l'association France Alzheimer recense des ateliers de médiation artistique (danse, musique, dessin...), fortement encouragés.
« Les méthodes de stimulation cognitive, dont la musicothérapie, visent à renforcer les ressources cognitives, affectives, comportementales et sociales restantes. L'hortithérapie (espaces extérieurs et jardins) représente également une intervention utile et pouvant être bénéfique : stimulation des sens (odeur des plantes, goûts des fruits et légumes…), lien social... », explique le docteur Alain Bérard. Des associations comme Amadiem, portée par une personne diagnostiquée à 36 ans et son conjoint, apportent un soutien aux personnes jeunes touchées par la maladie d'Alzheimer et apparentées.
Source Pascale SantiJournaliste au Monde – septembre 2014
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