Pendant un congé parental, la mutuelle d'entreprise peut faire l'objet d'une suspension. Cela s'explique par le fait que le contrat de travail est suspendu. Or, si l'employeur a l'obligation depuis 2016 de mettre en place une complémentaire santé collective, la loi ne le contraint pas au maintien de la mutuelle pendant un congé parental.
En termes de mutuelle et de congé parental, les employeurs ont plusieurs possibilités, qui sont prévues en général dans l'acte qui met en place la complémentaire santé collective :
Pour savoir ce qui a été prévu par votre employeur, le mieux est de lui poser directement la question si vous travaillez dans une TPE (très petite entreprise) ou une PME (petite et moyenne entreprise) ; ou, si votre entreprise est plus grande, de demander l'information auprès du service des ressources humaines. L'autre solution est de consulter le contrat d'adhésion à la complémentaire santé collective. Celui-ci vous a été remis lors de la signature de l'accord avec l'organisme de complémentaire santé, ou lors de votre embauche dans l'entreprise, et la réponse doit s'y trouver.
La question de la mutuelle d'entreprise pendant le congé maternité est différente. Alors que le congé parental d'éducation est une suspension du contrat de travail qui entraîne aussi une suspension du versement du salaire, à l'inverse, un congé maternité entraîne le versement d'indemnités journalières par l'Assurance maladie et/ou le maintien du salaire par l'employeur. Dans ce cas, pendant toute la durée du congé maternité, la mutuelle d'entreprise est donc en général maintenue. La question du maintien de la complémentaire santé collective se posera donc après votre congé maternité, si vous décidez de prendre un congé parental d'éducation pour élever votre enfant.
Sachez que vous pouvez en demander un si vous avez au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise, à la naissance ou à l'adoption d'un enfant. Le congé parental peut être à temps complet ou à temps partiel : il peut s'agir d'une réduction du temps de travail hebdomadaire. Dans un cas comme dans l'autre (réduction totale ou partielle du temps de travail), le congé parental d'éducation s'accompagne d'une réduction du salaire correspondante.
Si vous ne pouvez plus bénéficier de la mutuelle d'entreprise pendant votre congé parental, il vous reste deux solutions :
L’activité partielle ne vous mettra plus dans la précarité, grâce à l’offre Filiassur santé : vous bénéficierez d’une couverture santé pour vos enfants jusqu’à 18 ans, et jusqu'à 26 ans s'ils poursuivent leurs études.
Les mutuelles proposent généralement trois grands types de remboursement : en pourcentage de la base de remboursement de la Sécurité sociale (la « BRSS »), en pourcentage du plafond mensuel de la Sécurité sociale, ou encore sous la forme d’un forfait. On vous explique la différence entre les trois, pour bien comprendre le remboursement de votre mutuelle.
Il s’agit sans doute du type de remboursement le plus couramment rencontré dans les différents tableaux de garanties des mutuelles. S’écrivant généralement sous la forme 100 % BR, 200 % BR, etc., le remboursement complémentaire santé en pourcentage de la BR indique que la prise en charge de la mutuelle se fait sur un pourcentage s’appliquant à la base de remboursement de la Sécurité sociale. Cette base, abrégée en BR ou BRSS, correspond à un tarif conventionné défini pour chaque acte médical ou chaque médicament.
Voici comment calculer le remboursement de votre mutuelle sur la base de la Sécu :
Pour une consultation en cabinet chez le médecin généraliste en métropole, le tarif conventionné par la Sécurité sociale est de 23 €, et l’Assurance maladie en rembourse 70 % (moins une participation forfaitaire de 1 € existant notamment pour les consultations). Ensuite, c’est à votre mutuelle de prendre en charge le reste. Si elle vous indique un remboursement de 100 % BR, c’est qu’elle prendra en charge jusqu’à 100 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale, soit jusqu’à 23 €, auquel il faut retrancher les 1 € de participation, et le montant déjà remboursé par l’Assurance maladie (23 € x 0,70 - 1 € = 15,10 €). Dans ce cas, la mutuelle rembourse donc 23 € - 1 € - 15,10 € = 6,90 €, et seul 1 € reste à votre charge.
Avoir une mutuelle proposant un remboursement à 200 % ne veut pas dire que vous allez être remboursé au-delà de ce que vous avez avancé (le remboursement ne pourra jamais excéder les frais réels engagés), mais que la prise en charge de la mutuelle ira jusqu’au double de la BR. Cela est intéressant lorsqu’il existe un gros écart entre le prix facturé pour un soin et son tarif conventionné. Par exemple, pour un médecin généraliste pratiquant le dépassement d’honoraires, une consultation en cabinet sera couverte jusqu’à 45 € (23 € x 200 % - la participation forfaitaire de 1 €).
Ce remboursement prenant pour base le plafond mensuel de la Sécurité sociale ou plafond de la Sécurité sociale (PMSS ou PSS) est notamment utilisé par les mutuelles d’entreprise obligatoires.
Ici, le plafond mensuel de la Sécurité sociale ne change pas pour chaque type de soin, mais constitue une limite de remboursement mutuelle fixée chaque année par le gouvernement (ce PMSS est de 3 428 € en 2020).
En revanche, le mode de calcul reste le même, puisque le pourcentage noté dans le tableau des garanties doit s’appliquer au PMSS en vigueur.
Les remboursements en forfait sont particulièrement utilisés pour les frais d’optique et d’orthodontie qui sont peu pris en charge par la Sécurité sociale. Le forfait indiqué représente le montant maximum qui pourra être remboursé par la mutuelle sur une période donnée (le plus souvent annuelle).
Voici un exemple de remboursement complémentaire santé en forfait : l’offre Filiassur Santé prend en charge chaque année un équipement optique (monture + 2 verres) jusqu’à 250 €, et le remboursement d’une prothèse dentaire jusqu’à 215 €. Pouvant même venir en complément de votre mutuelle, la complémentaire santé Filiassur Santé est une protection complète couvrant toute votre famille, avec la simplicité de deux niveaux de garanties au choix, et sans formalités médicales, ni d’avance de frais avec le tiers payant.
Enfin, un remboursement en frais réels veut simplement dire que le remboursement se fait à hauteur des frais que vous avez véritablement engagés pour vos soins. Dans ce cas, il n’y a pas de calcul de remboursement à faire pour la mutuelle, celle-ci vous remboursant l'intégralité de votre ticket modérateur (la part non prise en charge par la Sécurité sociale, moins votre éventuelle participation forfaitaire de 1 € selon la nature de l'acte médical) dans la limite de vos dépenses.
Les charges de la perte d'autonomie des personnes âgées peuvent s'avérer très lourdes financièrement pour elles et leurs proches. Pour mieux l'anticiper et la préparer, il est utile de se pencher sur les causes de la perte d'autonomie. Mais, avant cela, il est nécessaire de donner une définition de la dépendance des personnes âgées, afin d'en étudier les causes et les conséquences.
La définition de la perte d'autonomie est simple : il s'agit de la difficulté ou de l'incapacité d'une personne à effectuer des actes de la vie quotidienne dans son cadre ordinaire. La perte d'autonomie est caractérisée selon six niveaux par la grille AGGIR (autonomie gérontologique groupe iso-ressources), qui vont de GIR 1 et GIR 2 (les personnes âgées les plus dépendantes, qui restent au lit ou sont dans un fauteuil roulant) à GIR 6, qui indique une autonomie en ce qui concerne les principaux gestes de la vie courante. Cette caractérisation par niveau a son importance, car elle ouvre droit à des aides financières et des aides en nature, en fonction du degré de dépendance.
Reconnaître rapidement les signes de la perte d'autonomie, quelles qu'en soient les causes, permet de mettre en place au plus tôt un encadrement pour la personne âgée, et ainsi d'éviter que son état de dépendance n'évolue trop vite. Les signaux qui doivent donner l'alerte d'une perte d'autonomie sont :
Ces troubles doivent vous pousser à agir au plus vite, car, plus la prise en charge est tardive, plus l'altération du confort de la vie quotidienne du senior est rapide. Connaître les causes de la dépendance des personnes âgées permet d'être réactif, car cela garantit d'en anticiper l'évolution.
Les causes de la dépendance sont de plusieurs ordres et ont plusieurs origines, qui peuvent se cumuler entre elles.
Parce que la perte d’autonomie peut malheureusement arriver plus vite que nous le pensions, Filiassur vous garantit une protection renforcée grâce à son offre Capital Autonomie. Vous bénéficiez d'une remise de 20% sur la cotisation de votre conjoint si vous adhérez en couple.
Bien qu'elles connaissent une baisse, les statistiques concernant les accidents de la vie courante sont encore trop élevées en France. On a tendance à croire que le domicile est l'endroit le plus sûr qui soit pour soi et ses proches, pourtant, le nombre de morts par accident domestique chaque année prouve qu'il faut rester vigilant.
Santé Publique France établit les statistiques des accidents domestiques en ne prenant en compte que les traumatismes non intentionnels, qui ne sont pas des accidents du travail ou de la circulation, et qui se produisent à la maison ou à proximité immédiate de celle-ci. Les accidents de la vie courante, en termes statistiques, concernent en plus les accidents ayant lieu à l'extérieur (dans un magasin, sur un trottoir), les accidents scolaires (sur le trajet, dans les établissements scolaires, lors des cours de sport), les accidents liés aux activités sportives et de loisirs, les accidents pendant les vacances. Une fois cette distinction faite, l'accident domestique le plus fréquent, toutes catégories d'âge confondu, est la chute, qui touche aussi bien les enfants, que les adultes jusqu'à 65 ans, et les personnes âgées.
Si l'on effectue une répartition par âge des accidents de la vie courante, les enfants de moins de 15 ans sont principalement victimes de chutes (dans environ 6 accidents sur 10). Les coups et collisions sont le deuxième type d'accident domestique le plus fréquent, dans une moindre mesure. Les intoxications, les suffocations et les brûlures sont de moins en moins fréquentes, grâce à des politiques de prévention efficaces.
Chez les personnes âgées, ce sont aussi les chutes qui constituent le principal accident domestique, en raison de troubles de l'équilibre, d'un logement mal adapté au vieillissement, mais aussi à l'isolement, qui oblige des seniors à réaliser seuls des tâches que leur état physique devrait leur interdire. Ainsi, environ 8 accidents de la vie courante sur 10 chez les personnes âgées sont des chutes. Alors que les décès par suffocation et par intoxication sont en constante baisse dans la tranche la plus jeune de la population, ils sont en nette augmentation chez les personnes de plus de 75 ans. Le nombre croissant d'accidents et décès par suffocation s'explique par l'augmentation du nombre de personnes âgées atteintes de pathologies du système nerveux. Les intoxications sont liées à des surdosages ou des erreurs dans la prise des médicaments.
Les accidents domestiques peuvent grandement accroître la dépendance des personnes âgées. Pour pouvoir y faire face, il peut être judicieux de prendre une assurance qui couvre les accidents de la vie.
Selon l'observatoire MAVIE, en liaison avec l'INSERM, la pièce où se déroule l'essentiel des accidents domestiques n'est pas réellement une pièce, puisqu'il s'agit du jardin : les blessures et traumatismes sont principalement liés au jardinage et au bricolage. Ensuite, contre toute attente, c'est la chambre qui est la pièce de tous les dangers dans la maison : alors que nous y passons moins d'une heure au quotidien, en dehors du temps passé à dormir dans notre lit, c'est ici que nous avons le plus de risque d'être victime d'une chute. Pour vous protéger des conséquences d'un accident de la vie, l’assurance Accident de la Vie Filiassur est une protection optimale pour une multitude de risques.
Vous avez besoin d'être hospitalisé ? Que ce soit en vue d'une opération ou d'un accouchement, mieux vaut vous y préparer soigneusement ! Du choix de l'établissement jusqu'aux affaires à glisser dans votre valise d'hospitalisation, découvrez l'essentiel à savoir pour que votre séjour se déroule dans les meilleures conditions possibles.
À ce stade, il s'agit surtout de vous poser les bonnes questions. Certes, la proximité de l'établissement va sans doute jouer un rôle dans votre décision, mais renseignez-vous aussi sur la qualité de l'accueil, les équipements disponibles, la réputation des praticiens, les spécialités de l'établissement... Pour obtenir ce genre d'informations, n'hésitez pas à poser directement des questions aux centres hospitaliers de votre choix, et à vous fier au bouche-à-oreille. Mais pensez aussi à consulter scopesanté.fr pour bien préparer votre hospitalisation ! Site de référence, il regroupe les données de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant la qualité et la sécurité des soins dans tous les hôpitaux de France.
Avant de valider votre choix, renseignez-vous sur le coût de votre hospitalisation. Et surtout sur ce qui restera à votre charge ! Gare aux dépassements d'honoraires pratiqués par certains établissements par exemple : ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Pour éviter de mauvaises surprises, adressez une demande de prise en charge à votre complémentaire santé, en joignant le devis fourni par l’hôpital, et en indiquant la date prévue pour l'acte... Au besoin, vous pouvez aussi souscrire une autre offre pour réduire votre facture ! La Garantie Hospitalisation Filiassur, par exemple, vous donne droit à des indemnités dès 48h d'hospitalisation pour régler les frais non remboursés par votre mutuelle et la Sécurité sociale.
À noter : pour certains actes (ex. : traitements d'orthopédie dento-faciale), vous devez envoyer une demande d'accord préalable à votre caisse primaire d'assurance maladie pour être bien remboursé. Rassurez-vous : le praticien remplit lui-même les parties du formulaire les plus "délicates", comme la justification de l'acte. Si l'Assurance maladie ne vous répond pas dans les 15 jours, cela équivaut à un accord de prise en charge.
La plupart des centres hospitaliers vous fourniront une liste de documents à leur fournir le jour J pour finaliser votre admission. Soit elle vous sera remise en main propre, soit vous la trouverez sur leur site internet : respectez-la soigneusement, car il peut y avoir des différences, selon les établissements et votre situation. Cela étant dit, normalement, vous devez amener au moins ces papiers pour votre hospitalisation :
Peuvent ensuite s'y ajouter différents documents selon votre situation, comme votre volet de prise en charge en accident du travail par exemple.
Remplir une valise pour l'hôpital avant une opération ou un accouchement, ce n'est pas la même chose ! En effet, les affaires à apporter dépendent beaucoup de l'acte ET de la durée de votre séjour. C'est pourquoi l'établissement vous fournira sans doute des indications pour bien remplir votre valise ou votre sac pour votre hospitalisation. Pour faciliter le changement de pansements, vous serez peut-être invité à prendre des chemises avec boutonnage sur l’avant, plutôt que des T-shirts par exemple. Fiez-vous donc toujours bien aux recommandations de l'établissement ! Mais, à titre indicatif, voici quand même une liste "type" pour remplir votre valise pour l’hôpital :
Parce qu’on ne sait jamais de quoi la vie sera faite demain, beaucoup optent pour la souscription d’une assurance accident de la vie. Que couvre ce type d’assurance ? Quels sont les avantages à souscrire un tel contrat ? Comment ça fonctionne ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance accident de la vie.
Qu’est-ce qu’une assurance accident de la vie ?
Aussi connue sous l’appellation de garantie accidents de la vie (GAV), l’assurance accident de la vie définit une assurance destinée à vous protéger vous et vos proches en cas d’accident de la vie quotidienne (voir ci-dessous). Il s’agit, plus concrètement, de prévenir les conséquences financières d’un accident sur le quotidien de votre famille (comme la perte de revenus suite à un accident de ski impliquant un aménagement du temps de travail) en bénéficiant, principalement, d’une indemnisation de la part de votre assureur.
Quels sont les risques couverts par l’assurance accident de la vie ?
L’assurance accident de la vie couvre une multitude de risques parmi lesquels :
Sont en revanche exclus des contrats d’assurance accident de la vie les accidents de la route et les accidents du travail (ces deux types d’accidents font l’objet d’assurances spécifiques). À noter que la couverture d’une assurance accident de la vie peut varier d’une assurance à une autre. Dans le cadre des accidents sportifs, certaines activités peuvent, de la même manière, ne pas être couvertes par toutes les assurances. Prenez donc soin de comparer les différents contrats d’assurance accident de la vie avant de faire votre choix.
Comment ça fonctionne ?
Le fonctionnement de l’assurance accident de la vie est semblable à celui de l’assurance auto ou de l’assurance habitation. En cas d’accident de la vie prévu dans votre contrat, vous êtes invité(e) à prendre contact avec votre compagnie d’assurances pour signaler le ou les préjudices subis. Votre assureur évalue ensuite l’impact de cet accident sur votre vie quotidienne (vie professionnelle, vie familiale, etc.). À partir de cette évaluation (et selon les modalités indiquées dans votre contrat), votre assureur vous verse une indemnisation destinée à réparer le préjudice. À noter que l’assureur dispose d’un délai de 5 mois à compter de la déclaration de l’accident pour vous faire parvenir une proposition d’indemnisation. En cas d’accord sur le montant de cette indemnisation, celle-ci vous est ensuite versée dans un délai d’un mois maximum.
Pourquoi souscrire une assurance accident de la vie ?
L’assurance ou la garantie accident de la vie opère comme un produit de prévoyance. Il s’agit d’anticiper les conséquences d’un accident de la vie sur votre situation financière et familiale. En souscrivant une assurance accident de la vie, vous profitez d’une indemnisation qui peut vous permettre d’affronter les conséquences de cet accident avec plus de sérénité sur le plan financier. Chez Filiassur, les indemnités versées au titre de l’assurance Accident de la Vie peuvent grimper jusqu’à 1 million d’euros. Elles s’accompagnent d’un service complet d’assistance (garde d’enfants, aide-ménagère, aménagement du domicile, etc.) pour vous aider à reprendre votre quotidien dans les meilleures conditions possible.
N’hésitez pas à consulter la fiche solution Accident de la vie pour plus d’informations sur notre offre.
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